Yverdon-les-Bains a fait s’envoler sa nouvelle passerelle piétonne et cyclable
L’entreprise de construction métallique bulloise Sottas a une nouvelle fois réalisé une prouesse technique dans le centre de la capitale du Nord vaudois en posant une nouvelle traversée métallique de la Thièle. Il a fallu une grue de forte capacité pour disposer cette structure de plus de 50 m de long sur son emplacement définitif.
Crédit image: Upperview Productions sàrl
La passerelle d’un seul tenant s’est envolée dans les airs avant d’être délicatement posée sur ses culées, de part et d’autre de la rivière.
Les Yverdonnois attendent d’emprunter leur nouvelle passerelle des Cigarières, après avoir assisté il y a quelques jours à son levage et à sa pose par-dessus la Thièle. L’entreprise de construction métallique Sottas leur a offert une démonstration spectaculaire de son savoir-faire technique, en pleine ville. Le nouvel ouvrage sera accessible à la circulation des piétons et des cyclistes avant Noël, avant d’être définitivement mis en service au printemps prochain.
La passerelle remplace un ouvrage accolé au pont ferroviaire attenant. Avec l’appui des autorités de la capitale du Nord vaudois, du bureau de Brauen Wälchli et des ingénieurs civils de Perret-Gentil SA, Sottas a assuré au moyen d’une grue à forte capacité la pose du nouveau pont, qui doit créer un nouvel itinéraire de mobilité urbaine à Yverdon-les-Bains.
Quelle: Upperview Productions Sàrl
Le caisson métallique de plus de 120t repose désormais sur une seule pile triangulaire.
Quelle: Sottas SA
Le nouveau pont créera dès Noël un nouvel itinéraire de mobilité urbaine à Yverdon-les-Bains.
La structure métallique de la passerelle des Cigarières pèse 124 tonnes. Elle longue de plus de 50 m et large de 5 m. L’entreprise Sottas a commencé par la fabriquer dans ses ateliers de Bulle, autonomes en électricité. L’ouvrage est en acier recyclé. Son caisson à hauteur variable repose sur une seule pile triangulaire.
En hommage aux femmes
grévistes
La couleur vert réséda de la passerelle rend hommage à celles des anciennes machines
Hermès et aux ouvrières de la fabrique de cigares Vauthier, qui s’étaient mises
en grève il y a plus d’un siècle pour revendiquer de meilleurs droits pour les
femmes. C’est donc un passé industriel du Nord vaudois qui revit ici, dans un
chantier qui combine innovation et principes du développement durable, indique
Sottas sur son site.
