Vue du ciel, la ville de Lausanne paraît de plus en plus verte
La capitale vaudoise s’approche des objectifs fixés par son plan climat en matière d’arborisation. La canopée recouvre aujourd’hui 24% de son territoire, alors que 30% sont visés à l’horizon 2040. Les mesures sont faites avec des balayages laser aéroportés pour créer des modèles numériques d'altitude de haute précision sur de vastes zones.

Crédit image: AATS/Ville de Lausanne
L'expansion de la couverture végétale de la ville de lausanne progresse de manière constante au fil des années.
Définie comme la surface couverte par une végétation située à 3 m ou plus du sol, la canopée lausannoise est cartographiée par une technologie nommée LiDAR1 lors de mesures altimétriques sur l’entier du territoire communal. Ainsi, en 2012, la Ville mesurait une couverture verte de 20 % de son territoire urbanisé. L’Objectif canopée et sa cible de 30 % de couverture à l’horizon 2040 ont été fixés d’après ce constat, e force est de constater qu’il est en bonne voie d’être atteint.
Etudes par
cibles
Des cibles distinctes ont été fixées pour chaque domanialité: stabilité pour
les zones forestières (80 % de canopée), 20 % de couverture pour les rues et
avenues (contre 10 % en 2012), 40 % de couverture sur le privé communal (contre
17 % en 2012) et 18 % sur le domaine privé (contre 13 % en 2012).
Une
augmentation réjouissante
Le suivi réalisé en avril 2024 donne une couverture de canopée de 24,3 %, soit
2 points de plus qu’en 2019 et 4,3 de plus qu’en 2012. Selon la Municipalité, le
suivi de la canopée urbaine permet d'observer les premiers effets des actions
menées depuis 2012. Ces résultats prometteurs montrent aussi que toutes les
parties prenantes ont une conscience plus aiguë du patrimoine arboré, soit par
incitation soit par amour des arbres.
Des bases
légales renforcées
Sur le domaine privé, la canopée progresse, atteignant 16,1 % de couverture.
Cette évolution peut être mise au crédit d’une plus grande sensibilité aux
arbres et d’un renforcement des bases légales pendant cette période, notamment
l’entrée en vigueur de la loi cantonale sur la protection du patrimoine arboré
et paysager. Le règlement communal du patrimoine arboré, en cours de
validation, viendra compléter ce dispositif juridique pour renforcer les droits
des arbres et permettre ainsi une urbanisation qualitative conciliant
patrimoine naturel, adaptation au changement climatique et un usage rationnel
du sol en cœur de ville.