Open BIM Tour : génération Ipad et Archicad, la rénovation est un jeu vidéo
Invitée du dernier Open BIM Tour, Joëlle Brunner partage son expérience de jeune architecte qui jongle avec les outils numériques. Un de ses derniers projets concerne la rénovation d’une ancienne ferme vaudoise et lui a fait découvrir le plug-in : BIM-m Tool. Ce module d’extension importe le nuage de points et offre des outils avancés d’aide à la modélisation BIM dans Archicad.
Crédit image: Kaïnoo – MEL Architecture
Etape numéro 1 : Relever au scanner-laser 3D la ferme à rénover. Pas moins de 80 points de vues ont été nécessaires.
Dans les bureaux d’architectes, dans le monde des ingénieurs et de la construction, le BIM est bientôt incontournable. Ou presque. En quelques années le Building Information Modeling est devenu omniprésent, en Suisse romande comme partout dans le monde. Et s’il peut dégager sa pleine puissance dans d’importants projets internationaux, comme le siège du Comité international olympique sur les rives du lac Léman, ou des musées de haute technicité, tel le Musée Atelier
Audemars Piguet à la vallée de Joux, il est également mis à profit pour des projets moins prestigieux : résidence étudiante le Vortex sur le campus universitaire de Lausanne, écoquartier Eglantine à Morges, etc.
Le BIM avec sa formidable force d’agrégation et de coordination se prête naturellement à des projets d’envergure et au facility management qui accompagne les constructions tout au long de leur existence. Mais pour que le BIM soit efficace, il est idéal qu’il soit implémenté dès le premier coup de crayon. Et là, même dans les bureaux d’architectes plus modestes, il devient nécessaire, voire obligatoire.
Le T est mort
Joëlle Brunner est une jeune architecte HES ; la planche à dessin et la règle
en T, ce n’est pas vraiment sa génération. Elle travaille dans le Gros de Vaud,
à Fey, chez MEL Architecture Sàrl, un bureau exclusivement féminin formé de
trois architectes diplômées et d'une dessinatrice. Et ici, on manie plutôt iPad
et Archicad.« Aujourd’hui, si on veut présenter un projet à des clients,
explique derechef Joëlle Brunner, il faut qu’il puisse le visualiser en 3D. Il
doit pouvoir se projeter dedans, déambuler dans les pièces, les découvrir au
plus près de la réalité. »
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