Notre-Dame de Paris dépose son ancien échafaudage tordu et calciné
L’ancien échafaudage calciné de Notre-Dame de Paris n’est plus. Les travaux de la dépose de ses 40000 éléments se sont terminés après des mois d’acrobaties à plus de 40m du sol.
C’est un jeu de mikado géant qui vient de se terminer sur le chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris. Et tout le monde a gagné. L’impressionnant échafaudage de 200 t monté sur l’édifice avant l’incendie du 15 avril 2019 n’est plus qu’un souvenir.
A la scie-sabre
Une telle dépose tient de l’exploit. Non seulement parce que les travaux se sont déroulés à 40m de hauteur, mais aussi parce que la structure tordue et calcinée par les flammes menaçait tout le temps de s’écrouler. Au moyen d’une grue de 80m de déploiement et avec le concours de cordistes, les ouvriers ont découpé à la scie-sabre tous les éléments de l’échafaudage avant de les évacuer. Ils ont eu recours à une nacelle pour toutes les parties aisément accessibles.
Mettre hors d’eau le transept
Les 40000 pièces de la structure sont désormais en sécurité. Le chantier se poursuit par la pose d’un parapluie provisoire pour mettre hors d’eau la croisée du transept. Il se poursuivra par la sécurisation des naissances de la voûte de la croisée. Enfin, les cordistes feront leur retour pour des opérations d’évacuation des vestiges et d’aspiration des voûtes adjacentes à la croisée du transept.
Archéologues à pied d’oeuvre
Les travaux d’évaluation des ruines de l’incendie permettront ensuite aux archéologues et restaurateurs de monuments d’établir un plan de rénovation. La France entend bien redonner à son monument le plus visité son lustre d’antan avant d’accueillir les Jeux olympiques en 2024.