L’EPFL utilise la chimie pour améliorer la stabilité des cellules photovoltaïques

L’EPFL et une université sud-coréenne se sont penchées sur la dégradation des cellules solaires à pérovskite (PSC) sous l’effet des caprices de la météo. Ils ont trouvé le moyen d’améliorer la stabilité de ces films photovoltaïques en ayant recours à la chimie. Un grand pas vers leur développement commercial.

Crédit image: EPFL

Les films de ces cellules sont particulièrement exposés à l’action d’humidité et de la chaleur.

Les cellules solaires à pérovskite connaissent un développement réjouissant, mais leur résistance à la chaleur et l’humidité fait encore l’objet d’une intense recherche scientifique. Une équipe de l’EPFL et de l’Université Sungkyunkwan de Corée du Sud vient de trouver comment améliorer la stabilité de ces matériaux photovoltaïques. Ils se sont basés sur la dégradation des cellules sous l’effet de leur exposition aux caprices de la météo.

Les expériences menées dans ce cadre ont permis de découvrir que la dégradation des cellules solaires à pérovskite (PSC) était due à la forte liaison entre leurs matériaux et les molécules d’eau. Ils ont établi que ce type d’équipements photovoltaïques pouvait passer en phase instable en période d’humidité. Ils ont donc imaginé de nouveaux films pour y remédier.

Epaisseur du film en question
Les chercheurs ont particulièrement utilisé des molécules ligand, spécialement pour agir sur les facettes du revêtement de ces panneaux. Plus le film de pérovskite est mince, plus il est exposé à la dégradation, expliquent-ils. Les nouveaux modèles se révèlent plus résistants à l’humidité et à la chaleur.

Ces découvertes font avancer le développement de ce type de cellules solaires, indique l’EPFL dans un communiqué. Elles permettront de mieux comprendre comment leurs facettes cristallines contribuent à la stabilité des films. Une avancée vers la commercialisation des PSC comme source d’énergie renouvelable fiable et rentable.