L’EPFL se base sur les fenêtres pour produire de l’électricité
En ayant recours à son savoir-faire en matière de laser, l’EPFL se dit convaincue que les fenêtres peuvent produire de l’électricité sans autre matériau que leur vitrage. Les expériences menées dans ce but ouvrent d’autres perspectives à la construction et à la rénovation énergétique.
Crédit image: EPFL, Lisa Ackermann - CC_BY-SA_4.0
Ce circuit photoconducteur est imprimé directement sur une surface en verre à l’aide d’un laser femtoseconde.
Et si les fenêtres d’un bâtiment captaient la lumière pour produire de l’électricité ? Des chercheurs de l’EPFL ont examiné de plus près les propriétés du verre pour mettre au point la création de circuits semi-conducteurs imprimés directement sur un vitrage. La méthode réalisée à l’aide d’une technique laser ne sollicite qu’un seul matériau !
Les chercheurs vaudois se sont servis de verre de tellurite fabriqué par leurs collègues de l’Université de Tokyo Tech pour mettre au point leur procédé. Ce matériau présente en effet des propriétés semi-conductrices tout à fait prometteuses. Pour autant qu’ils ont modifié à l’aide de techniques laser basé sur la femtoseconde. Soit un temps de dix puissance moins quinze par rapport à la seconde.
Efficacité dans
la durée
L’EPFL a commencé par établir qu’un matériau semi-conducteur pouvait produire de
l’électricité, Après avoir imprimé un motif
linéaire simple sur un verre de tellurite de 1 cm de diamètre, les chercheurs
ont montré que ce dernier pouvait générer un courant en cas d’exposition à un rayonnement
ultraviolet et au spectre visible pendant des mois.
Les résultats de ces expériences permettent la transformation du verre en semi-conducteur à l’aide de la lumière. L’EPFL n’hésite pas à rattacher la valeur de sa découverte à la quête incessante de l’alchimiste et de la pierre philosophale. Avec, en plus, une certaine utilité dans les processus d’optimisation énergétique dans le bâtiment.