L’EPFL améliore le rendement des cellules solaires à pérovskite
L’EPFL améliore progressivement le rendement des cellules photovoltaïques en axant ses efforts sur la recherche de nouvelles molécules. Un nouveau procédé pour les modèles à pérovskite est prometteur à la fois pour la stabilité de la production d’énergie et les coûts.
Crédit image: EPFL, Felix T. Eickemeyer, CC-BY-SA 4.0
Cette cellule solaire à pérovskite inversée est dotée d’un nouveau design de contacts sélectifs pour les trous.
Le rendement des cellules photovoltaïques doit être augmenté pour que cette forme d’énergie s’impose sur les bâtiments. Depuis plusieurs années, un laboratoire de l’EPFL développe les modèles à pérovskite, pour assurer une production d’électricité aussi stable que possible, même en cas de conditions météorologiques défavorables. A ce jour, ses chercheurs associés à une université américaine, ont créé une nouvelle conception de ce type de cellules solaires qui en améliore les performances énergétiques.
Risque de
dégradation rapide
La nouvelle cellule à pérovskite est certes plus performante, mais peut se
dégrader plus rapidement, indiquent toutefois les chercheurs. Mais le rendement
de conversion de puissance dépasse les 25%. Cela permet de relever le défi de la
stabilité de la production.
Meilleure
répartition
Pour arriver à leurs fins, l’EPFL et son partenaire ont inséré une couche
unique de molécules sur le substrat texturé d’une cellule à pérovskite. Cette nouvelle
conception élimine le risque que les molécules s’agglutinent pour altérer les performances
de la cellule. L’ajout d’une molécule spéciale
améliore ainsi le contact entre le matériau pérovskite et le substrat
photovoltaïque. Les molécules se répartissent ainsi sur toute la surface et de manière
uniforme. La capacité d’absorption de la lumière s’en trouve sensiblement
améliorée.
Débouchés dans
le LED
Le procédé découvert par l’EPFL et son partenaire pourra aussi se développer dans
le domaine des LED, indique l’EPFL. Outre le rendement et la stabilité de la
pro9duction, les coûts de fabrication des nouvelles cellules à pérovskite
pourront aussi être réduits, estiment les chercheurs. Tous les résultats de ces
investigations ont été publiés dans la revue Nature.