Le groupe Tamoil débute le démantèlement de sa raffinerie de Collombey
Le groupe Tamoil vient de donner le premier coup d’envoi du démantèlement des installations de l’ancienne raffinerie de Collombey, dans le Chablais valaisan. Les travaux vont durer entre trois et quatre ans pour faire table rase des 54 citernes et autres équipements de raffinage du site.
C’est une page de l’histoire industrielle du Chablais qui se tourne. Les travaux de démolition des 54 citernes de l’ancienne raffinerie du groupe Tamoil, à Collombey-Muraz (VS) viennent enfin de débuter. Le site de 120 ha va être progressivement vidé de ses installations pétrolières, pour ensuite être reconverti. En quoi? Tamoil et la commune y travaillent déjà.
Les travaux de démantèlement se dérouleront en trois phases, les deux premières se déroulant en parallèle. Tout d’abord, les citernes et les bassins de rétention vont être démolis. Ensuite, ce sera le tour des unités de raffinage. Enfin, Tamoil prévoit la suppression des cheminées restantes sur son site, ainsi que plusieurs de ses bâtiments.
Le béton et l’acier seront recyclés
Le groupe pétrolier insiste particulièrement sur sa volonté de recycler les matériaux
provenant de ce démantèlement de grande envergure. Le recyclage va tout particulièrement
concerner le béton et l’acier. En tout, ce seront 95% des éléments de l’ancienne
raffinerie qui pourront être réutilisés.
Les travaux vont durer trois ou quatre ans, estime Tamoil dans un communiqué. Il sera alors temps de présenter l’avenir du site. D’ici là, le volume des matériaux à évacuer donne le vertige: 1000 pièces d’équipement, plus de 90 km de tuyauterie, 30000 t d’acier, 54 citernes totalisant la capacité de 200 piscines olympiques et une quarantaine d’installations électriques…