La maquette numérique veut s’étendre au secteur du génie civil
Les professionnels des transports et la Haute Ecole spécialisée bernois lancent un programme de recherche pour la modélisation numérique de la planification des travaux routiers. Cette nouvelle approche pourra ensuite s’étendre à tout le cycle de vie des infrastructures de génie civil.
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La maquette numérique améliorera sensiblement la planification des travaux routiers.
Le BIM, si important pour le bâtiment, est appelé à toucher également d’autres secteurs de la construction. Cela tant pour des nouvelles réalisations que pour l’entretien ou la rénovation. La maquette numérique ne s’applique cependant pas encore partout, notamment dans le domaine du génie civil.
Le numérique pour le cycle de vie
C’est pour cette raison que l’Association suisse des professionnels de la route et des transports (VSS) et la Haute Ecole spécialisée bernoise (BFH) se sont associés. Elles lancent ainsi digiMABS, un projet de recherche sur l’application de modélisation numérique aux travaux routiers, depuis la construction jusqu’à l’entretien, voire au démantèlement. Avec pour but à terme de proposer le recours à la maquette numérique dans toutes les phases du cycle de vie d’installations routières.
Une autre dimension
Les plans de travaux routiers reposent encore actuellement sur une maquette 2D. Or, les données du sous-sol, par exemple, pourraient y être mieux intégrées dès la planification des travaux. L’exécution de ses derniers gagnerait de ce fait un temps précieux et se prémunirait contre les surprises du terrain.
Planification pour commencer
La VSS et la BFH commenceront par appliquer dès 2023 digiMABS à la planification et les réalisations de nouveaux travaux routiers. Elles passeront ensuite de manière progressive à la totalité du cycle de vie des infrastructures routières. Toutes les données du programme seront centralisées sur un seul serveur. Selon leurs auteurs, cette approche numérique des travaux routiers est unique en Europe.