Le chantier de la Bibliothèque universitaire de Fribourg opte pour le béton durable
Le chantier de l’agrandissement de la Bibliothèque cantonale universitaire de Fribourg adhère à l'économie circulaire en utilisant le béton durable fabriqué par le cimentier Holcim. La résistance et l’esthétique des matériaux se conjuguent avec la protection de l’environnement.
Crédit image: Marco di Francesco
Les nouvelles façades seront vitrées sur une fine maille en bois et le béton durable est utilisé dans le chantier de rénovation.
Combiner les exigences de la rénovation d’un bâtiment historique avec les enjeux de l'économie circulaire et de la construction durable est un sacré défi. Et le chantier de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg le relève. Le bâtiment fait actuellement peau neuve tout en étant considérablement agrandi.
Une transformation
totale
Le projet fribourgeois va créer deux extensions pour une surface utile totale
de 15'000 m² et un espace en libre accès pouvant entreposer 300'000 documents.
Le canton de Fribourg voit les choses en grand pour faire de sa Bibliothèque
cantonale et universitaire le coeur de la vie académique et culturelle dès
2025. Dans une démarche tournée vers la responsabilité environnementale, l’utilisation
de matériaux de construction respectueux des ressources est primordiale.
L’Etat de Fribourg et le consortium Antiglio-Frutiger ont ainsi opté pour des matériaux locaux et écologiques. «Le recours à du béton recyclé constituait un pré-requis du maître d’ouvrage pour respecter les exigences de durabilité du projet» confie le responsable du bâtiment et membre du comité de direction chez Antiglio SA.
Crédit image: Butikofer De Oliveira Vernay Architectes sàrl
Le projet d’extension intégrera les bâtiments construits en 1910 à une nouvelle construction.
C’est ainsi que plus de 50% des bétons livrés pour ce chantier ambitieux sont issus d’un produit phare de l’économie circulaire: le béton durable ECOPact+ du géant Holcim. Ce matériau est produit à partir du ciment durable Susteno, le premier au monde à utiliser comme additif des matériaux provenant de bâtiments démolis. Il présente en outre l’avantage de substituer les granulats primaires par un produit recyclé. Il contribue ainsi à préserver les ressources naturelles, à sauvegarder l’espace déjà rare en décharge et dégage 10% d’émissions de CO2 en moins par rapport à un béton standard de masse suisse déjà bas carbone.