La rénovation de fenêtres reçoit l’appui de la robotique
La Haute école bernoise d’architecture revalorise les métiers du verre en mettant sur pied une chaîne numérique complète pour faciliter le remplacement d’anciennes fenêtres. Son application permet de prévenir les risques pour la santé et d’accélérer les techniques de découpage.

Crédit image: BFH
Fort des données numériques collectées par l’application des ingénieurs bernois, le robot peut se charger lui-même de découper les vitrages.
Avec le maniement de substances dangereuses pour la santé, la rénovation d’anciennes fenêtres se révèle fastidieuse et chronophage. Les techniques exclusivement manuelles de découpage du verre et du remplacement par des matériaux plus isolants doivent être par conséquence modernisées. La Haute Ecole bernoise d’architecture (BFH) a donc mis ses compétences de robotique au service d’une entreprise spécialisée pour optimiser ce genre de chantier.
Des opérations
chronophages
Le remplacement d’anciennes fenêtres à fort caractère patrimonial est dicté par
l’assainissement énergétique des bâtiments, rappelle la BFH sur son site. Il se
révèle coûteux et chronophage. L’entreprise Quadra Ligna SA a donc sollicité la
BFH pour développer un processus de rénovation à l’aide d’une traitee3nt
automatique et d’une prise de données optimisée.
Transfert
numérique
Concrètement, les ingénieurs de la Haute école bernoise ont conçu une application
capable de prendre les mesures de différents vitrages pour les transmettre
électroniquement à un robot. Fort de ces information, l’appareil va donc découper
les vieilles vitres au millimètre près, pour enlever le verre de son cadre. La
BFH aussi conçu une interface numérique
pour le transfert des données vers le robot et assurer le processus mécanique
de séparation.
L’ingénierie du
bois optimisée
Il ne faut ainsi plus qu’une seule personne au lieu de deux pour mesurer les fenêtres
à rénover. La BFH a relevé le défi de créer une chaîne numérique complète pour
remplacer des opérations manuelles peu valorisantes. Son projet a été développé
dans le cadre de l’ingénierie du bois.
Contre la pénurie
de main d’œuvre qualifiée
La BFH précise encore que la numérisation du découpage et du remplacement de fenêtres
historiques contribue aussi à lutter contre la pénurie de main d’œuvre
qualifiée. Justement par l’amélioration des conditions de travail et de sécurité.
En plus de favoriser une construction plus durable.