Les modules solaires de Mont-Soleil à la pointe de la recherche scientifique
La Haute école spécialisée bernoise (BFH) tire profit d’un projet de rénovation de la centrale solaire de Mont-Soleil, au-dessus de Saint-Imier, pour tester les derniers modules photovoltaïques connus. Le remplacement des installations va en augmenter la production d’électricité, tout en faisant progresser la recherche.
Crédit image: BFH
La centrale est implantée en zone agricole, mais les terrains qu’elle recouvre sont encore livrés à la pâture.
Après trente ans de bons et loyaux services, la centrale solaire de Mont-Soleil, dans le Jura bernois, mérite bien une rénovation. La Haute école spécialisée bernoise (BFH) va se pencher sur le rendement de ces installations construites à 1270 m d’altitude au-dessus de Saint-Imier, au sein du premier parc éolien de Suisse. La centrale a dépassée toutes les attentes en matière d’espérance de vie, et se trouve actuellement dans un état étonnamment bon.
Les chercheurs de la BFH vont se reposer sur le projet de rénovation de la centrale pour mieux cerner l’apport du photovoltaïque au système d’approvisionnement énergétique. Ils y testeront les modules solaires les plus avancés, pour en faire une installation pionnière.
Quatre
techniques différentes testées
Le remplacement des panneaux vieux de trente ans aura pour résultat, espère la
BFH, de doubler le rendement des installations.
40 modules d’une puissance de 15kW seront donc installés sur place cet
hiver. Ils auront recours à quatre différentes techniques de fonctionnement. L’équipe
de recherche pourra ensuite analyser les résultats et les comparer à la lumière
des données que la centrale enregistre depuis trente ans.
La centrale de Mont-Soleil pourra ainsi devenir une source d’innovation. En plus d’augmenter considérablement sa production énergétique. Entrées en service en février 1992, ces installations photovoltaïques étaient à cette époque les plus grandes d’Europe. D’une puissance nominale de 560 kW à leur origine, elles injectent chaque année 550 KWh d’électricité dans le réseau local, ce qui suffit à alimenter 120 ménages. Elles cherchent davantage à alimenter la recherche et le développement qu’à assurer une production à vaste échelle.