L'Empa conçoit deux étages en numérique en économisant les matériaux
Le bâtiment d’expérimentation du Laboratoire zurichois de recherches sur les matériaux (Empa) n’en finit pas d’être transformé. Les chercheurs ont imaginé de le doter de deux étages supplémentaires avec un large recours à la modélisation numérique et en économisant les matériaux.
Un escalier en colimaçon imprimé en 3D, un plafond nervuré en filigrane pour utiliser moins de matériaux, et une enveloppe du bâtiment économe en énergie. Les chercheurs de la plate-forme du Laboratoire zurichois de l’Empa font feu de tout bois pour imaginer le futur de la construction. Et ils travaillent à élaborer des solutions commercialisables.
Non contents d’avoir en partie recouvert le toit de leur bâtiment de recherche, ils ont imaginé de le rehausser de deux niveaux. Cette nouvelle structure modulaire, baptisée STEP2, combine des innovations dans le domaine du recyclage des matériaux et de la gestion énergétique. Elle sera posée sur le bâtiment de recherches d’ici à l’été 2022.
Plafond nervuré
Pour la construction de la dalle au plafond, les chercheurs de l’Empa utilisent l’impression numérique en 3D pour combiner les avantages du BIM avec la liberté de conception architecturale. Ils ont ainsi conçu un plafond nervuré commercialisable en qualité de béton apparent, pour des portées allant jusqu’à 20 m. Cave concept a recours à un volume de matériaux réduit d’un tiers par rapport aux pratiques traditionnelles.
L’escalier en colimaçon conçu pour ce nouveau module améliore aussi ses performances énergétiques. Ses éléments ont recours à la numérisation des données et des coffrages imprimés en 3D. La structure rappelle la colonne vertébrale d’un être humain. Pour l’imaginer, l’Empa s’est associée à l’institut de digitalisation de l’ETH de Zurich et à deux partenaires industriels.
Les façades du futur module de l’Empa permettent aussi d’en améliorer les performances énergétiques. Il s’agit ici d’améliorer le confort de ses utilisateurs. Ses éléments peuvent être facilement et sans effort remplacés. Elles vont ainsi permettent de développer un concept global de d’énergie et de physique pour le bâtiment.