Diminuer les coûts en favorisant la nature
«Une si petite chaudière pour toute la maison!» Telle est souvent la réflexion qu’ont ceux qui découvrent pour la première fois une chaudière murale à condensation, pour mieux ensuite s’enthousiasmer sur les performances techniques et les économies d’énergie réalisables avec ces appareils.
Le mieux serait d’intervenir avant que le brûleur ne tombe en panne, ou du moins avant qu’une eau oxydée ne s’écoule de l’ancienne chaudière. En effet, c’est ce qui se produit, plus souvent qu’on ne croit. L’installation nécessite alors son remplacement immédiat. Par contre, si l’on s’y prend suffisamment tôt, on a tout le temps de planifier et de saisir une occasion de se convertir au gaz naturel.
Rester au gaz naturel…
L’expérience montre que les personnes ayant testé le chauffage au gaz naturel n’en changent plus. Elles en sont satisfaites. C’est du moins ce que confirment régulièrement les sondages.
En remplaçant son ancienne chaudière à gaz par une nouvelle, on peut être certain de faire des économies d’énergie. Car la nouvelle, sera systématiquement équipée de la technologie à condensation: elle récupère la chaleur de la vapeur d’eau contenue dans les produits de combustion et la valorise pour le chauffage. Cette technique permet d’économiser environ 15% d’énergie. En Suisse, en raison des exigences des normes OPAIR, toutes les nouvelles chaudières mises sur le marché fonctionnent selon ce principe.
Choisir la bonne puissance
En outre, toutes les chaudières à condensation de dernière génération sont équipées de brûleurs à pré-mélange modulants à faibles émissions polluantes. Ceux-ci adaptent automatiquement l’intensité de leur flamme au temps qu’il fait: le brûleur fonctionne en continu, évitant ainsi jusqu’à 30000 démarrages par an, lesquels, à chaque fois, évacuent la chaleur par le conduit de cheminée en raison de la «pré-ventilation» de sécurité obligatoire. Aussi, faudra-t-il être attentif à ne pas installer une chaudière sur-dimensionnée. La puissance minimale du brûleur devra être également suffisamment basse. Dans une maison familiale nécessitant une puissance de 10 kW, par exemple, un brûleur modulant de 8 à 20 kW fonctionnera ne générera aucune économie. Par contre, un brûleur ayant une puissance minimale de l à 3 kW exploitera à fond les avantages de la modulation. La question du dimensionnement ne concerne pas uniquement la chaudière à gaz: tous les générateurs de chaleur engendrent trop de pertes de maintien lorsque leur puissance est trop importante; c’est de l’énergie inutilement gaspillée.
(MaSta)
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