Ardon et Chamoson ont revitalisé une zone de marais d’importance nationale
La seconde étape de la revitalisation du marais d’Ardon et de Chamoson (VS) touche à sa fin. Après les premiers aménagements de 2009 à 2015, les travaux de ces quatre dernières années ont augmenté la valeur biologique d’un site protégé depuis 2005.
Crédit image: Canton du Valais
250'000 francs ont été investis pour terminer la revalorisation de cette zone humide de la Vallée du Rhône.
Les 20 ha de marais d’Ardon et Chamoson (VS), abritent en particulier un site de reproduction des batraciens d’importance nationale. On y trouve également des espèces végétales particulièrement rares en Valais central, comme l’ail anguleux, ou des oiseaux comme Tarier pâtre ou le Blongios nain. Entre 2009 et 2015, une première étape de revitalisation du site avait été entreprise en concertation avec les communes d’Ardon et Chamoson, les organisations de protection de la nature et le canton du Valais.
Entre canaux,
buttes et prairies
En 2020, L’amélioration de la qualité biologique et paysagère du marais a provoqué
de nouveaux aménagements. Il s’agisaitt en particulier de la remise en fonction
de canaux d'irrigation et de la création de mares isolées, du curage des étangs
existants, de la réalisation de buttes de protection sur le pourtour du site,
de la création de collines d’observation et de la remise en état d’une prairie
humide à molinie, une graminée très vivace. De plus, le sentier de visite a été
modifié et agrémenté d’une dizaine de panneaux didactiques qui renseignent sur
les marais, les prairies naturelles, les vergers et leurs habitants. Ces travaux
sont désormais terminés.
Crédit image: Canton du Valais
Pour informer au mieux les visiteurs, une dizaine de panneaux explicatifs ont été installés le long du sentier de visite.
Depuis 2020, la gestion, la surveillance et le suivi de ce site naturel classé depuis 2005, qui accueille tous les deux ans la Fête de la nature, ont été confiés à Pro Natura Valais par une convention de partenariat. L'exploitation agricole du site est assurée par un contrat d'exploitation passé avec un agriculteur du secteur: fauche tardive et sectorisée, pâture par une race adaptée et entretien de la zone marécageuse.
La seconde étape des travaux de revitalisation, dont le coût s’élève à 250'000 francs, a été financée à hauteur de 67 % par le canton et la Confédération, 23 % par Pro Natura et 10 % par les communes d’Ardon et Chamoson.