Yverdon : l'ATE dit STOP au parking mutualisé d'Y-Parc
Pas de parking, même mutualisé, de près de 1000 places dans le secteur du Parc technologique d’Yverdon-les-Bains (VD), clame l’association Transports et environnement (ATE). Le bâtiment, actuellement en construction, serait rehaussé de quatre étages supplémentaires pour engorger tout le trafic routier de la ville.
Quelle: Architram
Malgré son caractère chaleureux, les défenseurs de l'environnement ne veulent pas d'un parking mutualisé de près de 100 places à Yverdon-les-Bains.
Quelle: Architram
L'extension à près de 1000 places de stationnement se justifie par la venue de nouvelles entreprises à Yverdon-les-Bains.
Le développement du Parc technologique d’Yverdon-les-Bains (Y-Parc) se heurte à la très vive opposition de l’association Transports et environnement. Les perspectives de voir de nouvelles entrprises s’établir dans la cité du Nord Vaudois sont certes saluées, mais les défenseurs de la mobilité douce ne veulent décidément pas d’un plan «bagnole» pour les stimuler.
De 422 à 978 places
Pour mémoire, les responsables de l’Y-Parc ont encouragé la construction d’un parking mutualisé de 422 places. Cela sur un terrain de 8500m² pour un coût de 13 millions. Le chantier est en cours, mais ses responsables envisagent de faire passer ce bâtiment de 3 à 7 niveaux. La capacité de stationnement serait ainsi plus que doublée. Et ça, l’ATE n’en veut pas.
Au centre-ville aussi
Les opposants rappellent à la Municipalité yverdonnoise qu’elle dit vouloir s’engager pour la mobilité douce. Notamment dans son plan d’aménagement. Or, outre les 978 places prévues à l’Y-Parc, un autre parking, tout aussi important, est en projet au centre-ville. Trop, c’est trop, affirme l’ATE qui craint une désagrégation du réseau routier urbain.
Le plan d’affectation de l’Y-Parc ne coordonne pas assez les infrastructures destinées au transport motorisé, poursuit l’ATE. De plus, il empêche le développement d’un concept de mobilité douce et de l’offre en transports publics. L’extension à près de 100 places du futur parking mutualisé est dès lors surdimensionnée et peu adéquate à la législation. L’ATE estime ainsi que la Municipalité doit la refuser.
