Vaud démarre la renaturation des rives du Léman à Saint-Sulpice
La renaturation de 250 m de rives du Léman, à Saint-Sulpice (VD) servira de base pour le vaste programme de réaménagement à l’échelle cantonale. Les enrochements actuels feront place à la nature et à la biodiversité, et un sentier piéton sera créé pour en profiter.
Crédit image: Etat de Vaud
Sur 250 m, un chemin piéton permettra la découverte d’un milieu naturel riche en faune et en flore.
La revitalisation des rives du Léman commencera dans la zone de Dorigny, sur le territoire de la commune de Saint-Sulpice (VD). Le canton démarre un chantier qui doit servir d’exemple pour tout son Littoral, dans le but que la Nature reprenne le terrain qu’elle a perdu lors de l’enrochement des berges du lac. Sur 250 m, les promeneurs ne manqueront pas d’en observer la biodiversité une fo8is les travaux terminés.
Vaud a entamé il y a presque dix ans l’élaboration d’un programme de renaturation progressive de ses cours d’eau et de ses rives. Il s’agit aussi de consolider le terrain soumis à l’érosion et aux crues, tout en l’aménagement en écrin naturel. Le projet de Saint-Sulpice a bénéficié des compétences de l’Université de Lausanne et de l’EPFL, dont les campus sont voisins.
Roselières,
aulnes et saules
Les travaux dont donc enlever les enrochements actuels, pour mieux laisser
faire la nature. Le canton fera notamment planter des roselières, des aulnes et
des saules en partie terrestre, pour y développer une végétation diversifiée.
Un sentier piéton longera la rive. Il sera équipé d’une plateforme d’observation
en bois pour que le public puisse sp0immerger dans ce milieu.
Le canton a identifié 28 kilomètres de rives à renaturer, sur les 194 que compte son Littoral, Léman, lacs de Neuchâtel, de Joux et de Morat compris. Son programme répond aux exigences de la nouvelle loi fédérale sur la protection des eaux. Il va mener ses projets tronçon par tronçon, en promettant de prendre en compte la problématique de l’accès public aux rives.