Une nouvelle gare envisagée au sommet des Rochers-de-Naye
La Compagnie du Montreux-Oberland bernois (MOB) nourrit de grandes ambitions pour sa ligne entre Montreux et les Rochers-de-Naye (VD). Elle entend construire une nouvelle gare sommitale, remplacer ses rames et rénover ses gares. Des travaux titanesques l’attendent.
Crédit image: MOB/Arnold Zurniwen Architekten AG
La nouvelle gare sommitale offrira davantage d’espaces vitrés pour profiter du panorama en restant à l’abri.
Le succès de la ligne à crémaillère entre Montreux et les Rochers-de-Naye ne se dément plus. L’afflux des touristes sur ce belvédère lémanique oblige la Compagnie du Montreux-Oberland bernois (MOB) à voir grand. Très grand. Amélioration des installations ferroviaires et des gares, remplacement des rames et construction d’une nouvelle station sommitale vont donc rythmer le quotidien de l’entreprise de transports ces prochaines années.
De nouvelles rames
en or
Les rames mises en service dans les années 1980 sont fatiguées, explique la
Compagnie dans 24Heures. Il faut donc les remplacer. Le projet prévoit de reprendre
le type de trains utilisés pour le Golden Pass Express entre la Riviera
vaudoise et Interlaken (BE). Il songe aussi aux pendulaires entre Haut-de-Caux
et Montreux, qui pourrait bénéficier d’un nouveau pont de croisement, pour une
cadence portée à la demi-heure.
Crédit image: Philippe Chopard
Spectaculaire, la ligne touristique doit cependant être rénovée pour mieux répondre à sa forte fréquentation.
Le MOB veut également rénover toutes les gares de son parcours vers le sommet des Rochers-de-Naye. L’amélioration de l’accès des trains aux personnes de mobilité réduite et aux poussettes est en question. L’accueil des touristes au sommet fera aussi l’objet de toutes les attentions, avec la construction d’un nouveau bâtiment, plus largement pourvu de baies vitrées pour profiter du panorama.
La Compagnie veut aller vite. Elle entend mettre en service ses nouveaux trains d’ici 2027-2028. La construction du nouveau terminus sommital devrait prendre plus de temps. La forte fréquentation touristique mérite donc, selon elle, un investissement pharaonique de près de 300 millions de francs.