Un site de recherche d’Airbus reconverti en logements en banlieue parisienne
D’anciens ateliers de recherche aéronautique de la banlieue parisienne sont en train d’être transformés en logements pour étudiants. Le groupe Airbus a ainsi cédé l’un de ses plus importants sites de recherche à un groupe immobilier pour une construction où l’économie circulaire joue un rôle déterminant.
Crédit image: Vilogia
Les étudiants seront logés soit en logements autonomes soit dans des structures partageant cuisine et sanitaires.
La reconversion d’anciens sites de production industrielle en logements est dans l’air du temps. Les anciennes usines Louis Blériot Aéronautique de Suresnes, dans la banlieue parisienne ont été brièvement reprises par Airbus pour ensuite se transformer en ensemble résidentiel pour étudiants. Le groupe Vilogia, qui mène ce projet de requalification, et l’entreprise Bouygues, sont en train de terminer un chantier de construction de 272 logements avec activités commerciales et des bureaux sur place.
Le site hébergeait pourtant l’un des pôles les plus importants des activités du groupe Airbus en Ile-de-France. Outre un ensemble immobilier, il abritait un important pôle de recherches. Pourtant, le grand groupe aéronautique n’y a pas fait de vieux os. En 2019, il cédait le tout au groupe immobilier Vilogia pour le reconvertir.
Deux types d’appartements
Les travaux sont en cours. A terme, le projet fournira 272 logements pour
étudiants, des commerces, des bureaux et des halles de stockage. Un espace de co-working
sera également aménagé dans les bâtiments transformés. Les étudiants seront
logés en appartements autonomes ou dans des espaces avec cuisine et sanitaires
communs.
L’ancienne vaste verrière centrale va laisser la place à un patio. Près de 1900 m² de locaux commerciaux vont être aménagés dans l’ancien rez-de-chaussée. Une aile du bâtiment, qui abritait autrefois des bureaux, a été élargie pour accueillir les logements prévus.
Crédit image: TCY_CC_BY-AS_4.0
Les anciennes usines Blériot aéronautique ont cessé leur activité à Suresnes en 2018
Le groupe Vilogia précise que son projet est plus onéreux qu’une nouvelle construction. Il a fallu donc trouver des solutions originales pour limiter ce surcoût – estimé à 15%, notamment en matière d’isolation et de sécurité incendie. L’économie circulaire et le réemploi des matériaux et des corps de bâtiments hérités des anciennes usines aéronautiques se sont donc imposés.