Un nouveau bâtiment polyvalent pour observer la biodiversité des Tropiques
La Fondation du Papiliorama, à Chiètres (FR), vient de déposer un permis de construire pour un nouveau bâtiment polyvalent. Cela constitue la première étape d’un vaste programme de réalisations en faveur de la biodiversité.
A l’étroit dans ses murs actuels de Chiètres (FR), le Papiliorama se lance dans un vaste programme d’agrandissement par étapes qui le mènera à mieux recevoir ses très nombreux visiteurs. Il s’agit à la fois d’étendre la surface de ces bâtiments et moderniser ses infrastructures.
Nouveau bâtiment polyvalent
La Fondation et la direction prévoient ainsi de construire un nouveau bâtiment, baptisé La Canopea. Les trois étages accueilleront trois salles de séminaire et de conférence, un nouvel espace de restauration et un espace dévolu aux amphibiens. Cet Amphibiarum permettra ainsi d’accueillir des animaux qui sont actuellement les grands absents de marque du complexe dévolu à la biodiversité tropicale. La partie supérieure de la Canopea sera aménagée en jardins tropicaux suspendus. Le coût du bâtiment est devisé à quelque 5 millions de francs.
Nouvelles expositions
Parallèlement, la Fondation se lance dans une vaste campagne de recherche de fonds pour réaliser ses projets d’extension. Il faudra réunir la moitié des 11 millions nécessaires à cela. Elle envisage notamment de rénover l’entrée principale, decréer une station d’élevage de papillons tropicaux et de favoriser la venue de nouvelles expositions. Un effort particulier sera enfin porté sur le bilan énergétique du complexe, avec la pose de panneaux photovoltaïques et l’installation d’une chaudière à condensation. Histoire de faire face aux rigueurs de l’hiver extérieur.
Coupole rehaussée
Ces travaux de modernisation seront spectaculaires en ce qui concerne l’une des trois coupoles d’exposition. Celle du Jungle Trek sera rehaussée. Cela est nécessaire, précise la Fondation, car sa structure en bois arrive en fin de vie. De même, les arbres qui y poussent, comme les acajous du Belize, peuvent atteindre une taille trop grande. La coupole était celle du premier Papiliorama, implanté à Marin (NE). Son déménagement en 2003 à Chiètres lui avait fait subir une première cure de jouvence.
Biodiversité d’ici
Les responsables du Papiliorama entendent aussi créer des structures dévolues à l’observation de la biodiversité du Seeland. Une tour et une nouvelle volière sont ainsi projetées. Tout est conçu pour que le visiteur observe la Nature dans son élément. Plusieurs espèces animales menacées de disparition y trouveront une nouvelle vie.
Ouverture à fin 2021
Sous les coupoles du Papiliorama, la vie grouille. L’ensemble accueille 260.000 visiteurs par année. La Canopea pourrait ouvrier à fin 2021. Les autres aménagements suivront graduellement jusqu’en 2030.