Palézieux jette les bases d’un nouveau quartier pour dix ans
Le futur quartier d’habitation de La Sauge, à Palézieux (VD), se dévoile après avoir été sévèrement redimensionné. Il devrait accueillir 1100 nouveaux habitants d’ici dix ans.
Quelle: 2b architectes
Le futur quartier de la Sauge sera composé de petits immeubles réunis autour d'espaces de rencontres.
Quelle: 2b architectes
L’heure est encore à rêver au quartier idéal à Palézieux, avant de fixer les principes d’un développement pour dix ans.
Important carrefour des transports publics du canton de Vaud, le petit village de Palézieux veut depuis longtemps profiter de sa situation pour attirer de nouveaux habitants. Si le réaménagement de sa gare est toujours au stade des études, la construction d’un nouveau quartier au lieu-dit La Sauge semble avoir franchi tous les écueils de la législation cantonale en matière d’aménagement du territoire. La nouvelle mouture de ce quartier est aujourd’hui prête à passer devant le Conseil communal d’Oron.
Initialement prévu pour 1900 habitants, ce nouveau quartier a été sensiblement revu à la baisse. Conçu pour accueillir 1100 personnes à l’horizon 2032, il se compose de petits immeubles d’habitations, pour un total de plusieurs centaines d’appartements.
Riverains déjà inquiets
Si les contours définitifs de ce futur quartier ne sont pas encore définis, la
Municipalité d’Oron veut lui donner une forte touche environnementale. Il sera
en tout cas mixte, avec des petits commerces et différents points de rencontres.
Le quotidien 24 Heures fait toutefois état de l’inquiétude de certains
riverains inquiets du trafic que les nouvelles habitations provoqueront. Mais l’heure
est encore au rêve du quartier idéal…
Ce projet anime Palézieux depuis presque vingt ans. Un moment pensé dans le cadre du réaménagement de la gare du village, le quartier a dû être redimensionné car il ne correspondait pas aux principes du plan directeur cantonal en matière d’aménagement du territoire. Sa densification était en effet jugée trop élevée. Il s’agit de convertir un terrain agricole en zone d’habitation. La nouvelle mouture préserve une partie du terrain.
