Malley-Gazomètre débarrassé des risques de pollution à grande échelle
La création de 800 logements supplémentaires sur une friche industrielle de l’Ouest lausannois est désormais possible sans procéder à un assainissement complet des sols. Les experts donnent ainsi leur feu vert à la future affectation de ce site en pleine reconversion.
Crédit image: Malley-centre
La reconversion de cette ancienne friche industrielle devra être suivie par des spécialistes agréés.
C’est un gros ouf de soulagement que les villes de Renens, de Lausanne et de Prilly peuvent pousser. La création de quelque 800 logements avec services dans la zone de Malley-Gazomètre n’aura pas besoin d’importants travaux de dépollution du sol de cette ancienne friche industrielle. Les experts indiquent que les eaux souterraines n’ont à priori rien à craindre de la future construction de ce nouveau quartier de l’Ouest lausannois.
Sous surveillance
constante
Le site a abrité des installations industrielles jusqu’en 1977. Il a été classé
comme pollué en 2003, et mis sous surveillance. Le canton de Vaud et la ville
de Lausanne y ont mené plusieurs campagnes d’investigation de l’état des sols
et des terrains, pour vérifier si la reconversion de cette parcelle pouvait être
réellement mise en œuvre.
Ne pas toucher
aux eaux souterraines
Hormis un foyer de pollution clairement délimité, il ne sera pas nécessaire d’assainir
complètement le site, communiquent les trois villes concernées par la
construction de ce nouveau quartier. Toutefois, il faudra surveiller la
situation, au rythme des différents projet immobiliers qui y sont prévus. Les
constructions ne devront pas modifier les caractéristiques hydrogéologiques du
sous-sol. Des spécialistes agréés devront suivre les chantiers de près, pour
prendre des mesures de protection le cas échéant.
Crédit image: Malley-Centre
La création de ce nouveau quartier terminera la transformation de la zone à cheval entre Lausanne, Renens et Prilly.
Suspendu en 2018, le plan d’affectation du nouveau quartier doit être mis à l’enquête à la fin de l’année prochaine, communiquent les trois villes. Il constitue la deuxième étape du réaménagement de cette friche industrielle. Les premiers coups de pioche doivent être donnés en 2028. Les premiers habitants sont attendus en 2030 ou 2031.