Les travaux de contournement routier de l’est de La Chaux-de-Fonds reportés
Les premiers travaux du futur contournement est de La Chaux-de-Fonds (NE) sont retardés d’une année. Ils commenceront en 2023 si toutes les oppositions à ce projet de 186 millions de francs sont levées. Plusieurs riverains contestent encore son contenu. Ils viennent de perdre une première manche devant le Tribunal fédéral mais peuvent encore agir au plan cantonal.
Crédit image: Etat de Neuchâtel, Ponts et chaussées
Le futur contournement routier allégera le trafic dans plusieurs rues de la ville. Mais il peut aussi en engorger d’autres, affirment ses opposants.
Comme tout grand projet routier, le contournement est de La Chaux-de-Fonds divise. Malgré une large adhésion populaire, les travaux ne commenceront pas cette année pour doter la ville d’un nouvel évitement. Le plan de mobilité préparé par le canton ne satisfait toujours pas certains riverains de la rue Numa-Droz, qui traverse la ville d’est en ouest en parallèle de l’avenue Léopold-Robert.
Le canton de Neuchâtel a voté un crédit de 186 millions pour construire cette nouvelle route de contournement entre le carrefour au sud de la ville de La Chaux-de-Fonds et la liaison en direction du Jura. Il s’agissait d’éviter les bouchons dans la zone de l’hôtel de ville, particulièrement pénibles aux heures de pointe. Ce faisant, le trafic de transit contournera totalement la zone urbaine par un tunnel percé sous le quartier des Arêtes.
Engorgement
routier vagabond
Le trafic entrant dans la ville depuis l’est et le nouveau tunnel devra passer
notamment par la rue Numa-Droz. Du coup, les riverains ont dénoncé un « déplacement
des risques de bouchons ». Alors que les rues touchées par l’engorgement –
Ancien Hôtel de Ville et Grenier – se réjouissaient de vivre une vie avec moins
de voitures.
Devant ces
problèmes de mobilité urbaine, les riverains de Numa-Droz n’ont pas renoncé. Même
si le verdict populaire a été largement favorable au projet du canton. Un premier recours devant le Tribunal fédéral a été cependant déclaré irrecevable. Les instances judiciaires cantonales devront à nouveau se saisir du problème soulevé par les opposants. Ce qui ajourne le début des travaux prévus
cette année. La contestation portait sur le contenu juridique du
décret promulgué par le Conseil d’Etat neuchâtelois à la suite de la votation
de novembre dernier.