Les toits du parc immobilier genevois visés par une initiative solaire
Les Verts libéraux genevois veulent équiper les toits des industriels et du parc immobilier cantonal de panneaux photovoltaïques d’ici 2035. Ils viennent de déposer une initiative munie de 7300 signatures. La transition énergétique est en marche vers une production d’électricité locale.
Crédit image: SIG, Yves Bussard
Les Services industriels genevois font déjà leur part du solaire sur leurs bâtiments.
La transition énergétique ne fait pas qu’évoluer vers le renouvelable. Elle bouleverse aussi le modèle économique de l’approvisionnement en électricité. Alors que l’éolien est encore scotché sur la création de parcs de plusieurs mâts, le solaire penche de plus en plus en direction de petites centrales. Les Verts libéraux genevois entendent ainsi équiper les toits des industries de panneaux photovoltaïques d’ici huit ans et l’ensemble du parc immobilier du canton cinq ans plus tard !
L’objectif est ambitieux. Il est porté par une initiative populaire cantonale, que le parti vient de déposer. Il a récolté 7300 signatures pour réaliser l’un de ses objectifs de campagne. A savoir produire le solaire localement et presqu’en régime d’autoconsommation. Le texte de l’initiative prévoit de dispenser les propriétaires d’une autorisation pour construire des installations conformes au droit fédéral.
Locataires
épargnés
Le Conseil d’Etat genevois sera aussi invité à fixer un tarif minimal garantie
pour la vente de la production d’électricité qui en serait issue. Le plein potentiel
photovoltaïque doit être atteint d’ici 2035, affirment enfin les initiants. De
plus, ceux-ci prévoient de préserver les locataires de toute charge
supplémentaire liée au développeemnt du solaire.
L’initiative s’inscrit aussi dans la stratégie de développement des Services industriels genevois (SIG). Elle fait aussi écho à un projet d’installations de petites éoliennes « tulipe » sur les toits de Genève. Un dynamisme qui répond à la volonté du canton de ne plus compter sur le nucléaire. L’affaire de la centrale de Creys-Malville est encore dans tous les esprits !