Les CFF construiront une nouvelle usine sur le site de leurs ateliers tessinois
Les CFF envisagent de construire une nouvelle usine de production et de maintenance sur le site de leurs anciens ateliers de Bellinzone (TI). Le nouveau bâtiment pourra abriter dès 2026 pour la première fois leurs activités industrielles lourdes et légères de la compagnie. Le site sera en outre totalement réaménagé.
Crédit image: CFF_SBB_FFS
Le futur bâtiment industriel abritera pour la première fois les activités de maintenance lourde et de révision modulaire.
Les CFF vont mettre à l’enquête au début de l’année prochaine leur projet de nouvel établissement industriel sur leur site d’Arbedo (TI). De nouveaux ateliers vont y être construits d’ici 2026. Dans un communiqué, la compagnie ferroviaire indique s’engager résolument en faveur de la Suisse italienne en construisant une usine pouvant accueillir 26 véhicules entrants par jour.
La nouvelle usine pourra employer 360 collaborateurs. Elle comprendra une partie de production et une autre de logistique ferroviaire, ainsi que des bureaux. Le site sera en outre réaménagé pour assurer la circulation des convois.
Le bâtiment qui sera construit aura une surface de 48'000 m² pour l’espace de production. Il faudra en ajouter 13'000 pour les bureaux et les locaux techniques. Il prendra place dans un espace extérieur de 143'000 m². Le site suppose l’aménagement de 10 km de voies et de 30 aiguillages, pour 150 nouvelles installations de production. 2000 articles pourront sortir quotidiennement de ces ateliers.
Le lourd et le
léger réunis
Les CFF vont construire une usine qui réunira pour la première fois l’entretien
lourd et léger sous le même toit. Le système de convoyage sera en outre
modernisé. Le personnel y bénéficiera de conditions de travail flexibles et
mobiles, en étant notamment équipé de tablettes pour se déplacer.
Crédit image: CFF_SBB_FFS
Près de 60'000 m² de locaux sont prévus pour la production et la logistique.
L’investissement des CFF s’élèvera à 580 millions de francs. Soit une augmentation de 220 millions par rapport au budget initial, et justifié par l’ampleur des travaux préparatoires à la construction de l’usine. Le site a enfin connu une histoire mouvementée, liée au combat pour la sauvegarde des anciens ateliers. Les défenseurs de l’ancien site ont fini par perdre en votation populaire, et le nouveau projet a été mis en consultation au sein des partenaires sociaux.