Le sous-voie qui permet aux frontaliers d’embarquer vers Genève
La mise en service d’un sous-voie traversant les voies à la gare d’Annemasse fait entrer la mise en service du Léman Express dans une phase décisive du côté français. Le 15 décembre prochain, les frontaliers pourront mieux recourir aux transports publics vers Genève.
Crédit image: Ceva-France
Le passage est doté de plusieurs puits de lumière pour en améliorer l'éclairage et la sécurité.
Au premier regard, ce n’est qu’un sous-voie comme toutes les gares en comportent. Mais, dans la nouvelle gare d’Annemasse, ce nouveau passage représente bien davantage. Mis en service il y a quelques jours, il est la porte d’entrée en Suisse pour tous les frontaliers du Léman Express habitant en Haute-Savoie.
Ripages spectaculaires
Dans quelques jours, la nouvelle gare SNCF d’Annemasse sera donc directement reliée à celle de Cornavin par le nouveau tracé du CEVA. La construction de ce passage sous-voie a nécessité deux opérations de ripage, dont une de 79h, pour assurer la poursuite de l’exploitation du réseau SNCF. Il comporte trois puits de lumière pour en améliorer la visibilité et la sécurité. Il est doté également d’escaliers et de 4 ascenseurs pour l’accès aux quais. Il est ouvert à toutes les formes de mobilité douce.
Eco-quartier et gare remodelée
Les travaux d’aménagement de la nouvelle gare d’Annemasse se poursuivront après la mise en service du CEVA, le 15 décembre prochain. Ce pôle modal pour les transports publics, à un jet de pierre de la frontière franco-suisse, se développe en effet tant sur le front du rail qu’en faveur de l’immobilier. Un nouvel éco-quartier y prend place. La gare est équipée d’un nouveau bâtiment pour les voyageurs et a vu ses infrastructures ferroviaires complètement remodelées.
Le train en vedette
Le CEVA et son raccordement au Léman Express connectera dès le 15 dévembre 230km de lignes et 45 gares, répoarties dans un rayon de 60km autour de Genève. Il soulagera un réseau routier saturé et stimulera le recours aux transports publics. Actuellement, seuls 16% des déplacements transfrontaliers s’effectuent en train, précisent les autorités d’Annemasse.