Le site dépollué de la décharge de Bonfol doit encore être sondé
Le terrain de l’ancienne décharge de Bonfol (JU) présente encore quelques signes de pollution, Cela ne freine pas encore sa réhabilitation, à l’enquête publique depuis quelques jours. Cependant, la chimie bâloise devra encore faire des sondages ces prochains mois.
Crédit image: Fondation Mémoire, art et forêt, Bonfol
Le site de Bonfol doit accueillir un espace Land'art et une tour imaginée par l'architecte tessinois Mario Botta.
La réhabilitation de l’ancienne décharge de la chimie bâloise de Bonfol (JU) est décidément un très long feuilleton. Quatre ans après la fin des travaux d’excavation, il se trouve que le terrain n’est pas encore totalement assaini, communique le canton du Jura. La chimie bâloise a été ainsi mise en demeure de faire de nouveaux forages.
Lentilles sableuses à surveiller
En jeu, trois zones de l’ancienne décharge, qui présentent encore des signes de pollution. Sous plusieurs mètres de couches argileuses des lentilles sableuses doivent encore être surveillées. Notamment dans l’optique de la protection des captages d’eau souterraine, qui devra encore être maintenue pendant plusieurs années.
La tour Botta suit son cours
Ces investigations ne remettent pas en cause le projet de réhabilitation du site de la décharge. La Fondation Mémoire, art et forêt vient d’ailleurs de mettre à l’enquête les plans des aménagements qu’elle projette sur place. Dont la fameuse tour imaginée par l’architecte Mario Botta. Elle s’attelle aussi, depuis plusieurs mois, à rassembler les quelque 4 millions nécessaires à la reconversion du site en espace Land’art.
En avoir le cœur net
Les forages menés par la chimie bâloise suivent ceux menés en 2019. Les études montrent que la dépollution du site n’est pas encore suffisante. Le canton veut en avoir le cœur net. Au besoin, il pourrait ordonner de nouvelles mesures de décontamination.
A la pelle mécanique
Les sondages seront effectués à la pelle mécanique, ce mois et en janvier 2021. La chimie bâloise devra ensuite présenter un rapport d’évaluation des risques à l’Office cantonal jurassien de l’environnement. L'éventuelle décontamination pourra revêtir diverses formes, comme l’excavation des sables touchés ou un traitement sur place des matériaux pollués. Ces travaux se dérouleront en principe en 2022.