Le pavillon des oiseaux du zoo de Bâle s’offre un nouveau look
Le zoo de Bâle termine la rénovation de son pavillon des oiseaux. Trois ans de travaux ont été nécessaires pour transformer complètement l’intérieur du bâtiment en un espace de liberté. Le projet a bénéficié de nombreux soutiens financiers, dont celui de la famille Hoffmann-La Roche.
Crédit image: Zoo de Bâle
L’aspect extérieur du bâtiment classé a pu être préservé.
En rénovant son pavillon des oiseaux, le zoo de Bâle a pris soins de conserver l’aspect extérieur du bâtiment construit dans les années 1920 par Heinrich Flügel. En revanche, l’intérieur a été entièrement rénové. L’abaissement du sol dans le hall, conçu comme un espace de vol ouvert, a permis de végétaliser toute la surface de manière diversifiée avec des plantes originaires d’Asie du Sud-Est. Les balcons aux étages supérieurs ont été aménagés de manière à ce qu’ils soient accessibles aux visiteurs. Ces plateformes seront l’endroit idéal pour observer les oiseaux en vol, dans un concert de sifflets et de chants.
Volières
conservées
Les espèces d’oiseaux présentées, parmi lesquelles le garrulaxe de l’Omei et le
garrulaxe de Courtois, l’oriole de Montserrat et la grive de Doherty, serviront
à expliquer les principes de l’évolution. Les volières situées sur le côté
longitudinal est du pavillon des oiseaux ont été conservées et abriteront les
mainates religieux, les étourneaux de Rothschild et les garrulaxes bicolores.
Situés sur les faces nord et sud du bâtiment, les enclos fermés, qui abritaient
autrefois les grands singes, ont été réaménagés puis intégrés au nouveau
concept pour servir de volière et d’escalier pour visiteurs.
Dans le nouveau bâtiment, dans un espace aux accents tropicaux qui jouxte le côté sud du pavillon des oiseaux, le public pourra admirer les «joyaux des airs» en pleine action. A commencer par les chardonnerets rouges ou les thraupidés d’Amérique centrale et du Sud, qui sont rarement élevés en zoo. Pour parfaire la mise en scène, un décor de gorges recouvertes d’une abondante végétation originaire du Costa Rica sera recréé. Le projet global du pavillon des oiseaux offrira également un nouvel habitat aux loutres cendrées et aux pélicans à proximité immédiate.
Crédit image: Zoo de Bâle
L’abaissement du sol a permis d'augmenter la végétalisation du bâtiment avec des plantes tropicales.
Le coût total des travaux s’élève à environ 30 millions de francs. Ces dépenses ont en grande partie été couvertes dès fin 2022 grâce à des dons, petits et grands, à des successions et à des legs. Les principaux donateurs, à savoir la famille Hoffmann-La Roche et les familles Hoffmann, Oeri et Duschmalé, propriétaires du groupe Roche, offriront la gratuité de l’entrée à toute la population, le jour de l’inauguration.