Le parking des gares françaises, un filon pour le photovoltaïque
La SNCF veut équiper les ombrières de ses gares de panneaux solaires. D’ici 2030, la compagnie ferroviaire française entend décupler sa capacité de production photovoltaïque. Un premier lot de 156 gares sera aménagé d’ici le début de 2024.
Crédit image: SNCF_Lisa_Martinez
Les toits des bâtiments ferroviaires possèdent un potentiel solaire inestimable en France.
A l’heure où l’éolien n’en finit plus de se dépêtrer de ses oppositions, le solaire prend tout son sens en France. Grosse consommatrice d’électricité, la SNCF annonce vouloir s’y mettre. Elle lance un plan photovoltaïque très ambitieux, qui vise à équiper le toit des parkings de ses gares avec 1,1 million de m² d’ici 2030.
Le projet vise l’industrialisation. Il se repose sur un premier gisement de 190'000 m² concernant 156 gares, dont quatre halles voyageurs. La première étape consiste à porter le développement d’une capacité de 25 à 30 MWc d’ici le début de 2024. L’énergie produite sera injectée dans le réseau d’alimentation électrique de l’entreprise.
Parkings et
bâtiments
La filiale SNCF Gares & Connexions ne va pas s’arrêter en si bon chemin
vert. Elle s’appuie sur un patrimoine foncier très varié. Comme les parkings des
gares, les grandes halles et les toitures des bâtiments voyageurs et les abris
de quai. Mais ce sont les ombrières de parking qui présentent le plus fort
potentiel énergétique.
D’ici 2030, la capacité solaire de la SNCF devrait atteindre 150 à 200 MWc, soit l’équivalaient de 1,1 millions de panneaux. Il s’agit pour celle de développer ses capacités renouvelables sur ses propres emprises foncières, retour en réduisant de moite ses émissions de gaz à effet de serre.