Le Mont-sur-Lausanne tient à la verdure de son vallon de La Valleyre
Par plus de 70% de oui, les électeurs du Mont-sur-Lausanne (VD) ont choisi de protéger le vallon de la Valleyre des appétits immobiliers. Le projet de 14 immeubles ne sera donc pas réalisé sur place. Les arguments en faveur de l’environnement ont prévalu après des années de procédures juridiques.
Crédit image: Collectif Valleyre
Poumon vert de la commune, ce petit vallon restera une zone de délassement.
C’est une profonde divergence d’opinion qui a été tranchée ce week-end au Mont-sur-Lausanne. Entre les tenants du développement immobilier et les défenseurs du vallon de la Valleyre, les points de vue étaient en effet devenus irréconciliables au fil des ans. Pourtant acceptée en 2006 et validée par le canton de Vaud en 2019, la construction de 14 immeubles de logements dans cet espace encore préservé ne se fera pas.
Déferlante d’arguments
Les promoteurs de ce nouveau quartier ont pourtant déversé un flot d’arguments
en faveur de leur projet, évoquant son contenu écologique, sa nécessité pour relever
les défis démographiques ou sa conformité à la législation en vigueur. Plusieurs
procédures juridiques et administratives leur avaient donné raison, jusqu’au
moment où une initiative populaire est venue redistribuer les cartes.
Limites atteintes
Les opposants ont invoqué la préservation de l’environnement. Ils ont aussi estimé
que la construction de nouveaux immeubles avait atteint ses limites sur le territoire
communal. Ils ont aussi indiqué que la construction de ce quartier allait à l’encontre
des actions locales en faveur d’une arborisation accrue. Signes de qualité de
vie dans un milieu densément urbanisé.
Une zone
finalement inconstructible
La zone sera donc déclarée inconstructible. La Municipalité en prend acte, tout
en soulignant le fait que le débat démocratique s’est déroulé dans de bonnes conduisions,
malgré sa vivacité. La partition à ce scrutin a été de 53%, et le verdict clair.
La Valleyre conservera donc sa fonction de délassement pour la population. Les
autorités communales avaient de toute façon suspendu toutes les procédures à titre
conservatoire.
