Le canton de Vaud va valoriser son site de formation agricole de Grange-Verney
Les agriculteurs à Moudon, les viticulteurs à Changins. Le canton de Vaud lance la réorganisation de ses filières de formation dans le secteur primaire. Le site de Grange-Verney est appelé à étoffer ses activités, également dans le domaine de la recherche agronomique.
Crédit image: Etat de Vaud
Grange-Verney est appelé à devenir un pôle renforcé de formation et de recherche, en valorisant son domaine de 100 ha en polyculture et en élevage.
La formation agricole vaudoise se prépare à un profond changement, marqué par le projet du Conseil d’Etat sur trois sites, à Grange-Verney, la gare de Moudon et l’agripôle de Changins. Et c’est sur le premier de ces sites que les changements seront les plus visibles, avec plusieurs réaménagements en projet.
Grange-Verney est pressenti pour accueillir les formations en agricultures et dans le domaine du cheval. Ce qui implique la création d’une ferme autonome à vocation pédagogique, comme cela se pratique dans d’autres cantons. La gare de Moudon pourra accueillir un pôle administratif, dans des bâtiments encore à construire. Enfin, Changins renforcera son pôle d’excellence en matière de recherche vino-viticole. L’Etat de Vaud a déjà fait un premier pas dans ce sens en rachetant la cave de ce dernier site.
Etable, hangar
et biogaz
Un tel programme n’ira pas sans engager des travaux. Si des discussions sont déjà
en cours avec divers propriétaires de parcelles autour de la gare de Moudon, le
site de Grange-Verney est appelé à une transformation profonde. Le Conseil d’Etat
vaudois veut y créer une étable, un hangar à machines, et une installation de
biogaz. Les cours qui y seront dispensés compléteront diverses activités de la
recherche agronomique, sur un domaine d’une centaine d’hectares en polyculture-élevage.
Il s’agira en particulier de rendre les agriculteurs attentifs à réduire leur
bilan carbone.
Crédit image: Etat de Vaud
Le site de Marcellin pourrait être réaffecté à l’enseignement post-obligatoire.
Les autorités vaudoises vont consacrer plus de 100 millions à cette réorganisation. Elles envisagent aussi de réaffecter le site de Marcelin à l’enseignement post-obligatoire, sans pourtant y abandonner toutes ses activités de formation dans le secteur primaire.