Le canton de Neuchâtel veut racheter et moderniser le bâtiment de sa police
Le canton de Neuchâtel envisage de devenir le seul propriétaire du bâtiment administratif de la police cantonale, construit à proximité de l’échangeur de Vauseyon. Il souhaite aussi améliorer ses locaux, de manière à assurer une meilleure sécurité des personnes qui doivent le fréquenter.
Crédit image: Philippe Chopard
Implanté à proximité des tunnels sous la Ville de Neuchâtel, le siège administratif de la police cantonale jouit d’une localisation idéale.
Surnommé le « caprice des dieux » en raison de sa forme oblongue, le bâtiment administratif de la police cantonale neuchâteloise, pourra n’avoir à l’avenir qu’un seul propriétaire. Le Conseil d’Etat estime que le canton doit racheter la part de copropriété détenue par la Caisse de pensions de la fonction publique, en partie pour mener plus facilement des travaux de transformation des locaux.
Cette opération rachat coûtera 10 millions à l’Etat de Neuchâtel, plus encore 4,6 millions destinés à des travaux de rénovation et d’amélioration de la sécurité des locaux. Construit au-dessus de la rampe d’accès aux tunnels sous la ville de Neuchâtel, le bâtiment dispose d’un accès à l’autoroute privilégié pour les forces de police. Il surveille en particulier le trafic routier.
Puits de lumière
obturés
Les travaux les
plus importants consisteront à obturer les puits de lumière par des dalles de béton,
pour les niveaux supérieurs du bâtiment. Ils pourront améliorer avant tout les
conditions de travail des forces de police. Trop de prévenus et de plaignants
se côtoient dans ses couloirs et ses coursives. Il faut ainsi adapter les
normes de sécurité et d’anonymat qui facilitent l’instruction et le traitement
des infractions, notamment dans les salles d’audition. La partie cellulaire sera
agrandie pour mieux répondre aux recommandations émises par la Commission
nationale de prévention de la torture. Parallèlement, l’entrée principale et
les sanitaires du bâtiment pourront être mieux accessibles aux personnes à
mobilité réduite.
La Caisse neuchâteloise de compensation veut de toute manière abandonner la propriété de ce bâtiment. En rachetant ce dernier, le canton fera aussi une opération économique rentable, précise-t-il dans un communiqué.