Le canton de Fribourg va remettre en état la pisciculture d’Estavayer-le-Lac
Le Grand Conseil fribourgeois doit allouer 3,5 millions pour remettre en état la pisciculture d’Estavayer-le-Lac, fermée en 2017 en raison de sérieux dysfonctionnements techniques. Les nouvelles installations seront opérationnelles dès l’année prochaine.
Crédit image: Etat de Fribourg
Le projet a évolué en mieux depuis la fermeture brutale des installations en janvier 2017.
C’est un dossier maudit qui pourrait enfin trouver son épilogue devant le Grand Conseil fribourgeois. Le Conseil d’Etat a soumis le projet de réouverture de la pisciculture d’Estavayer-le-Lac (FR), sept ans après la fermeture de ses installations rénovées en raison de multiples dysfonctionnements techniques. Le projet a été repris en 2021 pour planifier une installation modernisée de préservation de la faune piscicole du lac de Neuchâtel, tâche qui concerne les trois cantons riverains du plan d’eau.
La nouvelle installation va pouvoir délester la pisciculture de Colombier (NE) à des coûts sensiblement inférieurs, indique le canton de Fribourg dans un communiqué. La remise en état de celle d’Estavayer ne va cependant pas apporter de solutions à la baisse des captures de pêche, dénoncée depuis longtemps par les professionnels de cette activité économique.
Un bâtiment à
remettre à niveau
Il s’agira avant tout de remettre en fonction des installations staviacoises
qui n’ont fonctionné que six mois en 2016 après leur dernière rénovation. Le
permis de construire est entré en force en janvier de cette année. Cette remise
en état doit mettre le bâtiment de la pisciculture à niveau, satisfaire les
objectifs de production d’alevins et de poissons, et compléter ce qui n’a pas
été réalisé à l’époque. Le projet de nouvelle pisciculture s’intègre aussi dans
son voisinage à forte connotation touristique.
Nouvelles
conduites d’eau
La création d’une chambre de captage en béton armé et de conduites d’adduction
sur une longueur de 600 m est en
outre nécessaire. Le montant des travaux s’élève donc à 3,5 millions de francs.
Le crédit n’est pas soumis au référendum financier. En cas d’acceptation, les
travaux pourront commencer au mois de juin. Ils se termineront l’année
prochaine avec la remise en exploitation des installations. Avec diverses
améliorations, comme un système de curage des conduites luttant contre la moule
quagga ou un couvert par-dessus les bassins extérieurs.