L’aviation civile valaisanne veut franchir le pas de l’électromobilité
L’aéroport de Sion (VS) veut développer ses activités civiles, et le canton du Valais veut y apporter les moyens nécessaires en reprenant une partie de ses parts et en constituant une société anonyme mixte. Il espère ainsi tripler le trafic passager tout en misant sur les technologies vertes.
Crédit image: Carsten Steger, CC_BY-SA_4.0
Le canton du Valais espère tripler le nombre des passagers qui transitent par son aéroport civil régional.
L’abandon par les Forces aériennes de l’aéroport de Sion (VS) donne des ailes à l’Etat du Valais, soucieux d’améliorer l’offre du site à l’aviation civile. Comme la ville de Sion, propriétaire actuel des infrastructures, ne peut pas à elle seule négocier valablement avec de nouveaux partenaires, le canton propose une reprise des activités pour mieux les développer. Une nouvelle société anonyme mixte de droit privé serait constituée et détenue par les collectivités publiques – canton et communes- à raison de 51% de son capital.
Augmenter la
desserte
Les objectifs poursuivis par le canton du Valais pour l’avenir de son aéroport sédunois
sont multiples. Tout d’abord, il s’agira de conserver les activités actuelles tout
en les adaptant à l’évolution du nombre de passagers. L’Etat du Valais estime
que le nombre de personnes passant par l’aéroport pourrait être multiplié par
trois.
Une image à
améliorer
Un aéroport est source de nuisances pour le voisinage. Le Valais le sait depuis
longtemps. Mais il veut aussi que l’image du site sédunois de 111 ha s’améliore.
Notamment au plan de son bilan écologique. Le canton mise ainsi sur un trafic aérien
mesuré et axé sur les technologies vertes, comme l’électromobilité.
Une concession
à reprendre
L’Etat valaisan ne précise pas encore si les équipements de l’aéroport pourraient
être transformés pour développer ses activités et optimiser les retombées
économiques importantes qu’il attend du changement de statut. La concession
actuellement octroyée par la Confédération court jusqu’en 2031. Il faudra que
la nouvelle société d’exploitation la reprenne. Pour l’heure, les locaux
laissés vides par le départ de l’armée ont été progressivement repris par les
activités civiles.