Lausanne veut redonner son centre-ville aux piétons et à la rencontre
La Ville de Lausanne entend redonner ses espaces publics à la nature, aux piétons et à la rencontre. La Municipalité a donc esquissé un plan d’actions sur plusieurs axes avec le bureau international d’architectes Gehl. Il en ressort que plusieurs endroits du centre doivent être restitués aux piétons.
Cantonner la ville de Lausanne en un espace entièrement dévolu à la voiture est très réducteur. Mais le futur développement de différents quartiers et équipement oblige la Municipalité à repenser complètement l’urbanisme de la capitale vaudoise et, en particulier, ses espaces publics. Le bureau d’architectes Gehl vient dont d’établir un diagnostic des actions à entreprendre ces prochaines années.
La réflexion de la Ville se déplace donc de la mobilité vers le confort des aménagements publics, dans différentes parties de Lausanne. Il s’agit d’offrir un cadre agréable aux piétons de tous âges et promouvoir des activités de rencontre. La promotion du patrimoine urbain est à ce prix.
Plan d’action pour le centre
Le bureau Gehl, connu internationalement, a donc émis un train de neuf mesures à prendre pour rendre Lausanne plus verte et plus agréable. Il s’agira pour la Municipalité d’en faire un plan d’action pour le centre-ville, qui se caractérise par ses grandes dimensions.
Trois axes vont ainsi guider la réflexion des autorités. Tout d’abord, le développent des nouveaux quartiers, comme celui des Plaines-du-Loup, par exemple. Il s’agira de créer des bulles de vie accessibles tant par les transports publics que par la route. Puis le réaménagement du centre proprement dit. Enfin, les grands projets d’infrastructures, comme le M3 et le LEB. Autant d’opportunités de redessiner l’espace public en le dotant de davantage de verdure, d’eau et de points de rencontres.
La population a eu l’occasion de s’exprimer. La Municipalité veut se doter d’une charte pour ses espaces publics, pour en faire des espaces cohérents d’un point de vue urbanistique. Cela passera par le choix d’un seul mobilier urbain ou d’un seul matériau de sol. Des réflexions semblables sont menées à Fribourg, notamment, en ce qui concerne les abords de la cathédrale Saint-Nicolas.