Le stade de la Pontaise va être rénové pour son avenir à court terme
La Ville de Lausanne va entreprendre une rénovation du stade olympique de la Pontaise en vue de la fête fédérale de lutte de 2025 et du maintien du meeting international d’athlétisme jusqu’en 2026. Ces travaux ne préparent pas l’avenir de l’enceinte.
Le stade de la Pontaise, à Lausanne, peut être qualifié de vénérable. Théâtre depuis 1954 d’une multitude d’exploits sportifs, il doit cependant tenir son rang et continuer d’accueillir des évènements majeurs, comme le meeting international Athletissima. Le départ du Lausanne-Sports pour sa nouvelle enceinte de la Tuilière accentue le caractère un peu dépassé de ses installations. Et la Ville de Lausanne prend les choses en main.
Le Conseil communal lausannois vient donc de donner le feu vert à un crédit de quelque 4,3 millions de francs pour des travaux d’adaptation du stade aux besoins de ces prochaines années. Il s’agit de rénover les abords du stade, notamment pour favoriser l’accueil des médias. A l’intérieur, le projet entend améliorer la zone de départ du 110m haies, ainsi que les virages de la piste de course. Les buvettes, sanitaires et locaux d’infirmerie vivront également une cure de jouvence bienvenue.
Avenir encore en discussion
Les travaux ne préjugent pas de l’avenir de l’enceinte, une fois le stade de la Tuilière pleinement opérationnel et les autres installations à Vidy également rénovées. La Ville a besoin de la Pontaise pour accueillir la prochaine fête fédérale de lutte en 2025, tout comme les prochaines éditions du meeting d’athlétisme Athletissima. La réflexion sur la réaffectation du stade, voire sa démolition, reprendra d’ici quelques années.
Construit entre 1951 et 1954, le stade de la Pontaise est utilisé par divers clubs de football, d’athlétisme et de tennis, ainsi que par les écoles et divers services de la Ville de Lausanne. Entre le quart de finales mémorable entre la Suisse et l’Autriche lors de la Coupe du monde de football de 1954 et les trois records du monde réalisés sur son tartan, il porte bien haut les couleurs de la capitale olympique.