Lausanne lance les études définitives pour réaménager sa Riponne
La Ville de Lausanne démarre le processus de requalification de sa place de la Riponne en lançant un mandat d’études parallèles. Elle entend sélectionner le meilleur projet de réaménagement possible avant de le mettre à l’enquête publique. Génie civil et paysagisme domineront les réflexions de ces prochains mois.
Crédit image: Florian Pépelin, CC_BY-SA_4.0
La place doit pouvoir être débarrassée des voitures tout en gardant son parking, propose la Ville.
Aujourd’hui très minérale, la place de la Riponne de Lausanne est appelée à être réaménagée. La Ville lance le projet de requalification de cet espace en proposant une aire débarrassée des voitures, végétalisée et plus accueillante. Le Conseil communal est ainsi saisi d’un crédit de près de 6 millions pour transformer les intentions d’un concours d’urbanisme lancé avant la pandémie en projets concrets.
Une image pour
deux places
L’image directrice de l’avenir de cette place touche aussi la place du Tunnel
voisine. La requalification de ces espaces du centre-ville devra répondre aux
multiples attentes de ses usagers, automobilistes compris, indique la
Municipalité. Diverses études doivent être menées de concert, notamment sur la
statique de la dalle du parking de la Riponne, pour préparer la mise en œuvre des
différents projets de construction ou d’aménagement prévus.
Un nouveau
bâtiment envisagé à l’ouest
La Ville de Lausanne procédera dès la fin de l’année par un mandat d’études
parallèles (MEP) pour préparer la mise à l’enquête publique de sa nouvelle
Riponne. Il est notamment question de prévoir la construction d’un nouveau
bâtiment sur l’ouest de la place. Le mandat aura pour tâche d’évaluer la faisabilité
technique de cette nouvelle construction. Les aménagements paysagers prévus sur
la dalle du parking pourront aller de pair avec le projet du canton de rénover
le palais de Rumine.
Mandat en trois
étapes
Le MEP pourra ainsi définir les futurs aménagements de la place. Il se déroulera
en trois étapes. Le projet de construction à l’ouest sera mis en concurrence
avec les propositions d’aménagements paysagers. Le jury pourra ainsi choisir le
meilleur projet de requalification et le mettre à l’enquête publique. Des
études connexes de génie civil, de paysagisme et de mobilité urbaine devront
également être menées de concert avec les souhaits de la population. Les
travaux ne doivent de toute façon pas commencer avant 2027.