L’Arabie saoudite se lance dans la construction d’une ville interconnectée
Une ville entièrement gérée par l’intelligence artificielle fait autant rêver que froncer les sourcils. L’Arabie saoudite vient de prendre le pari de l’interconnexion en démarrant la construction de The Line, une future cité d’un million d’habitants s’étendant sur 170 km de désert.
L’intelligence artificielle va-t-elle dicter l’urbanisme de demain ? Après des projets de villes interconnectées développé par Toyota au Japon et par Bill Gates en Arizona, voici que l’Arabie saoudite se lance. Le royaume vient de démarrer la construction de The Line, une cité d’un million d’habitants s’étendant sur 170 km en plein désert, sur la côte ouest du pays.
Cette vision d’une ville sans voiture mais desservie par des transports publics automatisés très performants, fait autant rêver que grincer des dents. Même si le projet préparé par le prince héritier Mohammed ben Salman apporte de l’eau au moulin d’une meilleure qualité de vie, son implantation provoque le déplacement d’une tribu traditionnelle. La protestation locale est pour le moment sévèrement réprimée pour que la construction puisse démarrer.
Trois niveaux
sur une rectiligne
The Line bouleverse tous les canaux de l’urbanisme traditionnel. Sa partie vigile
sera entièrement vouée aux piétons. En sous-sol, deux niveaux seront réservés
aux infrastructures et aux transports. Tout sera centré sur la nature et les
énergies propres. Des navettes autonomes assureront les transports de ses
habitants. Les commanditaires du projet affirment vouloir équiper The Line de
telle façon que ses habitants ne soient jamais plus éloignés d’une clinique ou
d’une école que de cinq minutes de marche.
The Line vise aussi à créer des emplois. Cette métropole verte fait partie de la stratégie de développeemnt économique voulu par le prince héritier. Le coût du projet est estimé à 500 milliards de dollars.