L’ancien quartier ouvrier neuchâtelois de Serrières se transforme
Le réaménagement de la zone du Clos-de-Serrières, à l’ouest de la Ville de Neuchâtel, commence par la création d’une place végétalisée et dotée d’une structure d’accueil parascolaire. Les travaux débutent ce mois, pour faire de cet espace encore très minéral une zone à fort lien social.

Crédit image: Ville de Neuchâtel
Dans le prolongement du pont Berthier, la place sera plantée d’arbres pour renforcer la sécurité des piétons.
Autrefois cité ouvrière dominée par l’industrie du chocolat, le quartier neuchâtelois de Serrières entame ce printemps une transformation profonde. Le terminus de la ligne de bus fera ainsi place à un espace plus végétalisé et plus accueillant. Les travaux sont aussi rendus nécessaires par la création d’une structure d’accueil pour la journée continue à cet endroit.
Créer du lien
social
Le Clos-de-Serrières est encore très minéral. Situé entre le pont Berthier, qui
enjambe le petit vallon à l’origine du développement industriel de la zone
depuis le Moyen-Age, et la limite ouest de ka ville de Neuchâtel, l’espace est
densément construit le long d’une rue très passante. La Ville a pris le parti
de le transformer pour en renforcer le lien social.
Un bâtiment en
rénovation
Un premier chantier va transformer la partie est de la rue Un arrêt de bus sera
couplé sur une voie de circulation unique et rehaussée. Le projet de
réaménagement inclut aussi des trottoirs élargis. La Ville de Neuchâtel rénove un
bâtiment pour le transformer en structure d’accueil parascolaire. Son rez-de-chaussée
sera de plus réservé à un établissement public. Des bancs, de nouveaux arbres
et divers aménagements feront de cette place un espace agréable et contributif
à la lutte contre le réchauffement climatique. A noter que les autorités ont finalement
choisi de ne pas supprimer de places de stationnement sur place.
En attendant le
chauffage à distance
Les travaux engagés cette année ne concernent qu’une zone du Clos-de-Serrières.
Sa rue éponyme doit encore être réaménagée, en même temps que l’installation du
chauffage à distance et selon un projet de bus sans perche qui doit encore être
adopté. La nouvelle place créée ces prochain mois est baptisée d’un nom de Monique
Laederach, figure littéraire romande qui a grandi sur place.