L’agroalimentaire fribourgeois met à l’enquête son futur campus à Saint-Aubin
Le futur campus d’AgriCo, passe par l’enquête publique pour développer une vraie pépinière de l’agroalimentaire à Saint-Aubin, dans la Broye fribourgeoise. Diverses constructions sont prévues ces 15 prochaines années pour accueillir divers projets industriels et des entreprises innovantes.
Crédit image: AgriCo / Etat de Fribourg
Un campus de bâtiments et d’espaces verts en pleine Broye fribourgeoise demande le respect de plusieurs normes, notamment dans le domaine de la hauteur des constructions qui y sont projetées.
Le Conseil d’Etat fribourgeois mise sa stratégie d’innovation sur l’agroalimentaire, en profitant de la richesse agricole du canton. Le site AgriCo de Saint-Aubin, dans la Broye, est ainsi depuis un an et demi un pôle d’activités en devenir, et cela provoque la mise à l’enque0te d’un plan d’affectation, dès le 23 avril. Avec pour enjeu de créer un vrai campus vert à l’horizon 2034, pour un montant total d’un milliard de francs.
Le site de 150 000 m² retenu pour cette pépinière d’activités, d’espaces verts et d’entreprises est bien connu. Aménagé par Ciba Geigy en 1960 et acquis par l’Etat fribourgeois en 2017, il comporte déjà plusieurs bâtiments inscrits au recensement d’architecture contemporaine du canton. Le patrimoine bâti de l’endroit sera protégé et la parcelle se développera par différents projets industriels liés à l’agroalimentaire, l’accueil de sociétés et le développement de plusieurs activités dans le domaine de l’innovation.
Hauteur des futurs bâtiments fixée
L’Etat de Fribourg a fixé les modalités du développement. Les bâtiments qui y
seront construits devront avoir une hauteur maximale de 30 m. Le site sera
équipé d’un parking-silo de 1000 places, auquel il faudra encore ajouter 400
emplacements pour vélos. Le campus sera desservi par les transports publics.
Une route d’accès sera construire en périphérie pour limiter le trafic à l’intérieur
du site.
AgriCo accueille déjà quelques projets. Le Grand Conseil fribourgeois a notamment déjà vendu une parcelle de 95000 m² à la société Micarna pour qu’elle vienne s’y implanter, En tout, le canton a déjà investi 43 millions, notamment pour assainir les bâtiments existants.
Le développement d’AgriCo est prévu en quatre phases d’ici 2034. La première étape permettre la venue de 150 nouveaux emplois en 2023. D’ici 15 ans, ce sont environ 1600 places de travail qui pourraient y être créées. Outre les constructions, le site accordera une importance particulière à ses équipements paysagers, avec l’aménagement d’une promenade et de percées vertes, une gestion des eaux exemplaire et la revitalisation de la Petite Glâne.