L’agrandissement du Papiliorama soutenu par des fonds bernois
La Fondation du Papiliorama peut compter sur le canton de Berne pour financer l’extension de ses coupoles à Chiètres (FR). Le gouvernement bernois entend prélever 3,6 millions sur le fonds de loterie cantonal pour participer au financement des travaux. Le coût du projet s’élève à 14 millions de francs.
Crédit image: Fondation du Papiliorama
Le nouveau bâtiment sera dédié à la canopée et ses mystères.
La Fondation du Papiliorama arrive gentiment au bout de sa campagne de recherche de fonds pour agrandir son site de Chiètres (FR). Et le projet est intercantonal. Le Conseil-exécutif bernois sollicite aujourd’hui son parlement pour prélever 3,6 millions dans le fonds de loterie cantonal. Soit plus du quart du montant total de cet investissement, estimé à 14 millions!
La décision bernoise de soutenir un projet implanté dans le canton de Fribourg est motivée par la fréquentation. Près de 30% des 70'000 visiteurs qui déambulent dans les serres du Papiliorama viennent du canton de Berne. Ce qui rend le projet éligible pour le fonds de loterie bernois. Ce dernier peut en effet octroyer une subvention forfaitaire de 30% aux projets de construction d’utilité publique qui lui sont soumis.
Trois niveaux à
construire
Le Papiliorama a donné en 2021 un coup d’envoi symbolique à la construction de
son extension. Il bâtira une serre supplémentaire entre les coupoles du
Nocturama et du Jungle Trek. Sur 3000 m², les trois niveaux de nouveau
bâtiment abriteront un espace destiné aux amphibiens en sous-sol, ainsi que l’agrandissement
du restaurant actuel et l’aménagement de trois salles polyvalentes au rez. A l’étage supérieur, une serre munie d’une
passerelle d’observation représentera la canopée.
Crédit image: Papiliorama 2030+
L‘extension abandonne le concept de la serre en coupole au profit d’une structure parallélépipédique sur trois niveaux.
Ce projet
Papiliorama 2030+ ne vient pas de nulle part. La Fondation l’avait déjà envisagé
il y a plus de vingt ans sur son site de Marin-Epagnier (NE). Devant les
atermoiements du canton et les appétits de la Migros sur le même site, elle
avait pris la décision de déménager à Chiètres. Pour son plus grand bonheur.
Outre la sauvegarde de l’écosystème tropical, elle entend aussi promouvoir les
richesses de la faune et de la flore du Seeland. Des jardins extérieurs remplissent
déjà ce rôle, et seront complétés par la construction d’une tour d’observation. Le chantier doit durer dix ans.