La Riviera façonne en commun la mobilité dans son territoire
Treize communes vaudoises et cinq fribourgeoises scellent leur avenir dans un projet d’agglomération de dernière génération. Divers aménagements de mobilité douce sont donc envisagés entre Vevey et Villeneuve. Le projet est déposé auprès de la Confédération.

Crédit image: Vevey.ch
La ville de Vevey a inscrit dans le projet la création de sa halte ferroviaire des Vignerons et la création d’une voie verte entre sa gare et la Veyre.
Le développement de la Riviera vaudoise ne peut plus se concevoir sans projet d’agglomération. Les communes associées et le canton de Vaud ont donc déposé auprès de la Confédération un dossier et un catalogue de mesures qui visent à coordonner l’aménagement de leur territoire. Avec une liste de projets phares tournant autour de la mobilité, douce ou non. Avec pour espoir d’obtenir du financement fédéral.
La Suisse est riche de 43 projets d’agglomération de cinquième génération, explique la ville de Montreux dans un communiqué. Le projet Rivelac s’articule autour de cinq grands thèmes et trois grandes orientations. A savoir la préservation du paysage, une urbanisation organisée autour de noyaux compacts et un cadre de vie amélioré.
Cinq actions
prioritaires
Le projet d’agglomération couvre 18 communes, dont treize dans le canton de
Vaud et cinq fribourgeoises. Il couvre trois districts, entre la Basse-Veveyse
(Châtel-Saint-Denis), le Haut-Lac (avec Villeneuve et Rennaz) et la Riviera proprement
dite (avec les deux villes de Vevey et de Montreux). Cette communauté s’et
entendue pour développer en priorité l’interface de la gare de Vevey, l’aménagement
d’un itinéraire cyclable entrer Vevey et Roche, la requalification de la route
du lac en boulevard urbain, la sécurisation des traversées de village et le franchissement
de rivières et de voies ferroviaires pour la mobilité douce. Ces mesures sont envisagées
dès 2028, une fois le financement fédéral obtenu. Les communes peuvent ainsi
espérer de la Confédération une part allant jusqu’à 40% des 145 millions qu’elles
entendent investir.