La reconversion d’une friche industrielle à Yverdon-les-Bains attend depuis dix ans
L’ancienne friche du groupe solaire Flexcell, au nord-ouest d’Yverdon-les-Bains, doit toujours être reconvertie en un quartier d’activités économiques et de logements. Mais la Municipalité doit encore se déterminer sur la vente du terrain dont elle a hérité il y a une décennie.
Crédit image: Ville d'Yverdon
Elaboré en 2018, le projet de nouveau quartier du Verdan, à Yverdon-les-Bains, est toujours d’actualité, même si la Municipalité doit encore trancher la question de la vente du terrain.
C’est ce qui s’appelle hériter d’une patate chaude. La nouvelle Municipalité rose-verte d’Yverdon-les-Bains hérite d’un projet du nouveau quartier mixte du Verdan, au nord-ouest de la Ville. Seulement, le terrain, en mains communales depuis une décennie, doit pour cela être vendu à un investisseur. Et cette transaction ne plaît guère à la majorité issue des nouvelles élections communales.
Pourtant, le potentiel de développement de la zone est important : il s’agit du dernier terrain en friche industrielle de la capitale du Nord vaudois. D’une surface de 53000 m², il destiné à accueillir diverses activités industrielles et artisanales, ainsi que divers immeubles d’habitation et un espace de loisirs.
Besoins économiques avérés
La Municipalité souhaite depuis des années développer ce nouveau pôle
économique. Elle se base sur une enquête organisée en 2014 auprès des
entreprises de la région et qui a démontré la clause du besoin. Elle a avancé
pas à pas dans le projet. Après une planification test réalisée en 2015 sur la
base des souhaits exprimés par les entreprises, elle a mandaté trois bureaux d’architectes
et d’urbanisme pour dessiner les contours du futur quartier. Le plan a été
élaboré pour ensuite être envoyé au canton il y a trois ans.
Depuis, le dossier est coincé en commission et la Municipalité, sous pression des élus, doit pouvoir le débloquer d’ici cet automne. Avec toujours la même question : faut-il vendre le terrain à un investisseur privé? Une première tentative en 2015 s’était heurtée à un refus de la gauche, rappelle 24Heures. Pourtant, les milieux de la promotion économique et touristique du Nord vaudois sont convaincus du potentiel du site auparavant occupé par le groupe solaire Flexcell.