Coup de pouce vaudois décisif pour rénover le théâtre du Jorat
La Fondation du théâtre du Jorat est en train de réussir son pari de financer la rénovation de la « grange sublime » de Mézières (VD). Le canton de Vaud y est allé de son obole, et cela permet à ce haut lieu de spectacle de la Suisse romande de se transformer. Les travaux pourraient démarrer cette année encore.
Crédit image: Ludovic Péron, CC_BY-SA_3.0
Inaugurée en 1908, la « grange sublime » de René Morax est devenue vétuste au fil des ans.
Enfin ! Le Théâtre du Jorat peut respirer après des années d’attente pour rénover son haut lieu inauguré il y a plus d’un siècle. La Fondation qui veille à la destinée de la « grange sublime » de Mézières (VD) a obtenu la promesse d’une subvention cantonale de 4 millions sur les dix que va coûter son projet de rénovation et de transformation.
Ce théâtre est unique en Suisse. Sa grande salle de spectacles est en bois, mais sa scène est devenue trop étroite et ses installations techniques sont obsolètes. La Fondation s’est mise en piste de trouver les fonds nécessaires à la modernisation de l’accueil des très nombreux artistes qui y viennent.
Une annexe
entièrement reconstruite
Les futurs travaux remettront le bâtiment aux normes en vigueur, sans toucher à
la qualité architecturale exceptionnelle de la salle de représentation, qui
peut accueillir 1000 spectateurs. C’est en coulisses que la transformation sera
la plus visible. L’annexe de l’arrière-scène, base de tous les équipements
techniques, des sanitaires et des loges pour les artistes, sera entièrement reconstruite.
D’une hauteur de trois étages, elle sera équipée d’un monte-charge. Le projet prévoit
la construction d’un nouveau pavillon en bois de 300 m² pour créer une buvette,
des toilettes et une salle polyvalente pour le public. Le jardin sera aussi doté
de deux passages couverts.
La subvention promise par l’Etat de Vaud complète la campagne de recherches de fonds engagée par la Fondation. De nombreux dons sont déjà promis. La « grange sublime », construite au début du XXᵉ siècle sous l’instigation du pasteur et dramaturge René Morax, va pouvoir continuer de rayonner dans son écrin de bois.