La population écrira l’avenir de l’ancienne caserne fribourgeoise de La Poya
La population fribourgeoise est invitée à écrire une nouvelle page de l’histoire de l’ancienne caserne de La Poya. Le canton lance une démarche participative pour assurer l’avenir où le terrain ne manque pas et où les bâtiments sont en excellent état.
Crédit image: Etat de Fribourg
L’ancienne caserne a été remise au canton. Ce dernier veut prendre son temps avant d’entamer la meilleure reconversion possible.
Actuellement occupé pour l’hébergement et la gestion des requérants d’asile, le site de l’ancienne caserne de La Poya, à Fribourg, est sur la voie d’une reconversion spectaculaire. La population et les associations sont invitées à la dessiner, à l’appui d’une démarche participative initiée par le canton. Les bâtiments du site sont en excellent état, et de nombreux espaces y sont déjà disponibles pour une durée allant de trois à cinq ans,
Une solution
temporaire
Le canton de Fribourg est devenu propriétaire du site à la suite de l’abandon
de la caserne par l’armée. Il veut se donner du temps pour le reconvertir, en comptant
sur le dynamisme de la vie associative. L’occupation des lieux par les services
de la migration n’est que temporaire, rappelle-t-il dans un communiqué.
Une zone très
vaste
L’enjeu de cette transformation est de taille. La zone sur laquelle sont construits
les bâtiments de la caserne et son parc attenant totalisent 100'000 m² !
De plus, elle se situe au nord de la ville, à proximité immédiate de l’autoroute
A12 et du secteur d’activés mixtes de Granges-Paccot. De quoi y implanter du logement,
par exemple, ou d’en stimuler le développement économique.
Un ancien lieu
de passage
L’ancienne caserne a été construite après-la Seconde Guerre mondiale. Elle a
été agrandie en 1958, 1970 et 1991. Elle a été conçue comme lieu d’entraînement
et de commandement, sur un terrain emprunté par différentes armées bernoises et
savoyardes au Moyen Age. La ligne de chemin de fer, construite en 1862, a relégué
le site à l’état de quelques champs cultivés, avant que l’armée suisse ne l’investisse
pour ses activités de formation.