La plus grande voile du Léman cherche son ponton à Morges
Depuis 2017, la galère La Liberté ne peut plus naviguer et accueillir du public à son bord. Des travaux de rénovation et la construction d’un ponton d’accès sont nécessaires pour son exploitation depuis Morges (VD). La Municipalité va soutenir la création d’un site d'amarrage destiné à l'embarcation.
Crédit image: Guillaume Ceugniet, CC_BY-SA_4.0
La galère est encore à la recherche d'un domicile à l'année.
L’Association lémanique Galère La Liberté recherche depuis plusieurs années un site d’amarrage pour son embarcation. Dans l’attente, celle-ci est provisoirement au mouillage au large de Morges. L’association a mandaté un bureau d’ingénieurs afin d’étudier la faisabilité d’un projet de ponton au Parc de Vertou, vers l’entrée du port du Bief. L’étude devra intégrer des critères environnementaux et tenir compte de la protection du site archéologique situé à proximité. Ce débarcadère permettrait à la galère de stationner à quai à l’année.
Une plus-value
touristique
L’Association de la région Cossonay-Aubonne-Morges (ARCAM) accompagne Galère La
Liberté dans sa recherche de solutions depuis 2017. En effet, la galère
apportera une plus-value au développement de l’offre touristique et de loisirs à
Morges et sa région. Le comité de l’ARCAM a préavisé positivement le soutien
aux études d’avant-projet au travers du Fonds d’équipement touristique à
hauteur de 15'000 francs. Il a aussi soutenu une demande de crédit de 93'750
francs adressée au canton de Vaud au titre de la Loi sur l’appui au
développement économique.
Objectif :
naviguer à nouveau
La Municipalité a décidé de participer financièrement à cette étude à hauteur
de 15'000 francs. Avec pour objectif de d’élaborer un projet intégré au site,
techniquement adapté et économiquement supportable. De plus, l’Association
lémanique galère La Liberté engage des études pour la mobilité, l’intégration
paysagère et la mise à jour du plan d’affaires pour la future exploitation de
son bateau. Pour naviguer à nouveau, la galère devra à la fois être remise en
état et disposer d’un ponton d’amarrage. Pour financer ces deux opérations,
l’association prévoit d’effectuer une recherche de fonds auprès de
collectivités publiques, privés, d’entreprises internationales et locales, des
fédérations et des fondations, ainsi que par voie de crowdfunding.