La nouvelle jonction autoroutière de La Blécherette devant le Tribunal fédéral
L’Association vaudoise transports et environnement (ATE) ne veut pas d’une nouvelle jonction autoroutière à La Blécherette, au nord de Lausanne (VD). Elle vient de saisir le Tribunal administratif fédéral pour se faire entendre.
Crédit image: Office fédéral des routes
La nouvelle jonction de La Blécherette entend fluidifier le trafic routier, prétend l’Office fédéral des routes.
Si le rôle de l’Office fédéral des routes (Ofrou) est de trouver des solutions pour décongestionner le trafic sur l’autoroute A9 autour de Lausanne, ses projets ne convainquent pas les partisans du transfert modal. Ainsi l’Association vaudoise transports et environnement (ATE) ne baisse-t-elle pas les armes devant le projet de construction d’une nouvelle jonction autoroutière à La Blécherette. Elle vient de saisir le Tribunal administratif fédéral pour se faire entendre.
L’Ofrou souhaite pourtant fluidifier le trafic sur l’A9 et désengorger les routes cantonales dans ce secteur de La Blécherette. Tout comme lp0’iuest de la capitale vaudoise, le nord de Lausanne connaît en effet une surcharge de trafic, principalement dû à la création de nombreuses entreprises. Il a donc déposé en 2018 un projet de nouvel accès à l’autoroute, directement depuis la route de Romanel. La nouvelle jonction sera complétée par deux nouvelles liaisons routières transversales.
« Les routes créent le trafic »
L’ATE n’en a voulu entendre parler. Son opposition de 2018 axant été levée par
la Confédération, elle recourt actuellement à l’appréciation du Tribunal
fédéral. Elle estime que le projet de l’Ofrou à La Blécherette est démesuré.
Elle invoque aussi le fait que les nouvelles infrastructures routières ne font
qu’augmenter le trafic, au lieu de le réduire et le fluidifier. Elle affirme
enfin que les nouvelles routes projetées vont augmenter la pollution de l’air
et les nuisances sonores endurées par le voisinage.
Le projet de nouvelle jonction à La Blécherette améliorera pourtant les accès au nouveau stade de la Tuilière, au futur écoquartier des Plaines-du-Loup et aux grandes manifestations du Palais de Beaulieu. L’ATE préfère cependant d’autres types de mobilité.