La nature se marie à la densité urbaine pour la qualité de vie à Thônex
Le nouvel écoquartier de Belle-Terre, à Thônex (GE), se définit comme une ville à la campagne. La moitié de sa surface est en effet dévolue aux espaces verts. Ses premiers immeubles, construits en un peu plus de trois ans de travaux, offrent ainsi un surplus de nature dans un environnement plus densément urbanisé que son voisinage. Les 670 premiers logements prévus pour 1500 habitants seront livrés au printemps prochain.
Crédit image: Philippe Chopard
Véritable colonne vertébrale de ce nouvel écoquartier, une allée de près d’un kilomètre a été aménagée pour les transports publics et la mobilité douce.
Une longue gestation ! Plus de douze ans de discussions et de mises au point des projets ont précédé les quelque trois ans qui ont suffi aux développeurs Batima et C2l à construire les 670 premiers logements du quartier de Belle-Terre, à Thônex (GE). Un vaste ensemble immobilier encore appelé à se développer pendant ces prochaines années, pour devenir l’une des dix plus grosses réalisations du canton de Genève en matière d’habitat.
Ce nouveau quartier est parti d’un espace vierge de toute construction, dans une de faible densité. Plus exactement, d’un terrain de 380 000 m2 mis à la disposition de l’agriculture à deux pas de la frontière française. Avec pour résultat de s’affirmer comme « une ville à la campagne ».
Avec Belle-Terre, la Ville de Thônex repense profondément son développement urbanistique. Tout en osant relever le défi de faire construire et intégrer 14 grands immeubles dans un voisinage peu densément bâti. Pour cela, la conservation, voire la valorisation, des milieux naturels sont érigées en vertus cardinales.
Un jeu de
Tetris géant
Densifier un terrain jusqu’ici préservé de toute construction ne va pas de soi
dans un canton de Genève déjà très fortement urbanisé. Toutefois, le retour à
un territoire vert autorise toutes les réflexions architecturales en matière
d’écologie. Et les quatre bureaux d’architectes engagés dans ce quartier des
Communaux d’Ambilly, ainsi que Belle-Terre se nommait, ne s’en sont pas privés.
Ils ont ainsi conçu un réseau de pièces urbaines disposées dans le terrain comme
un jeu de Tetris . Chacune de ces entités est délimitée par un muret de béton.
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