Genève fixe les critères de la toiture solaire idéale dans une grille de lecture
Le choix du meilleur panneau photovoltaïque pour une toiture végétalisée relève de très nombreux critères. La Haute Ecole genevoise du paysage, d’ingénierie et d’architecture s’est employée à les répertorier. Et ses conclusions articulent la production énergétique, les aspects financiers et la préservation de la biodiversité.
Crédit image: Hepia
Le système de dômes rasants (ici à Lancy) convient aussi à certains types de toiture.
La végétalisation des toitures est tendance. La pose de panneaux solaires sur les bâtiments aussi. Mais faire le bon choix est souvent cornélien. La Haute Ecole du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève s’est donc livré à un recensement de huit types de toitures solaires végétalisées pour guider les propriétaires de bâtiments désireux de franchir le pas. Le classement établi sur la base d’un questionnaire envoyé à 500 personnes combine la préservation de la biodiversité avec la production optimale d’énergie renouvelable. Sans oublier les critères socio-économiques et environnementaux.
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Passer à une couverture bio solaire ne va pas de soi. Les critères d’appréciation sont nombreux et les objectifs parfois contradictoires. L’Hepia a donc établi une grille de lecture. En se reposant sur des critères techniques, économiques et environnementaux.
Les combinaisons trouvées ont établi que le profil du décideur change peu l’ordre d’appréciations des différents types de toiture. Ce dernier est plutôt influencé par le type de panneau photovoltaïque choisi, entre vertical, monopan ou incliné. L’Hepia préconise aussi de laisser de la place à la végétation tout en cherchant l’optimisation énergétique.
Les conclusions de l’Hepia ont fait l’objet d’un colloque scientifique. Les participants ont abordé les perspectives d’implantation des toitures bio solaires en Suisse sur la base de plusieurs exemples existants.