Genève a sous-estimé l’ampleur de la rénovation de son Muséum
Les plus grands chantiers ne sont jamais avares de surprises. La rénovation et l’agrandissement de l’institution genevoise passe ainsi par l’engagement de travaux supplémentaires, repoussant ainsi de six mois la date prévue pour sa réouverture. La sécurité feu et les installations techniques sont en effet plus problématiques que prévu.

Crédit image: Mak architectures
La construction d’Ambre, le nouveau volume réservé aux collections permanentes, doit se terminer en janvier prochain.
Entamée à fin 2023, la réalisation du projet Ambre prend quelques mois de retard, mais c’est pour la bonne cause. La rénovation et l’agrandissement du Muséum d’histoire naturelle de Genève fait face à de nouvelles contraintes techniques, communique la Ville. La mise en conformité feu du bâtiment lance des défis plus importants que prévu et cela repousse l’ouverture du bâtiment rénové à septembre 2026.
Toutefois, l’extension des locaux prévue par le projet architectural se terminera comme prévu en janvier prochain. Le nouveau bâtiment doit accueillir à terme les collections permanentes de l’institution. Il faudra cependant stabiliser le climat intérieur avant de penser à leur emménagement. Une année supplémentaire est donc nécessaire, selon la Ville, pour ouvrir définitivement cette extension.
Une rallonge de
14 millions
Le Muséum n’avait plus subi de rénovation depuis son ouverture en 1966. Le chantier
a révélé des défauts de conformité sur les bâtiments historiques, et la Ville
doit aujourd’hui y remédier par des travaux supplémentaires. Ainsi prévoit-elle
de consacrer près de 14 millions à la sécurité incendie et à l’assainissement
des installations techniques de l’auditorium. L’exécutif genevois souhaite
adapter son programme d’intervention, prévu initialement par petites touches,
devant l’ampleur des dégradations constatées pendant le chantier.
Le Muséum est un fleuron à Genève. Il est visité annuellement par plus de 300'000 personnes. La Ville prévoit de redynamiser ses collections jusqu’en 2030. Pendant les travaux, l’institution propose des activités culturelles et scientifiques, hors les murs ou en ligne. Cela touche aussi la médiation.